-§ Quête §- Le Manoir du Dragon Fou

Aglaranna intervint rapidement, posant la main sur l'épaule de Vako.

vous devriez cesser, maitre-lame, la première fois que j'ai ressenti la présence c'est lorsque j'ai usé de magie pour forcer le verrou magique qui fermé la porte que nous avons franchis pour arriver ici...Il doit y avoir un mécanisme caché quelquepart...

Vako s'arreta immédiatement et se mit a réfléchir.
Il déploya a nouveau son esprit pour rechercher une forme de vie de l'autre coté de la porte.
Vous dites qu'utiliser la magie contre se vérou ne sert à rien. Avez vous esayez de briser le vérou par un coup d'épée ou de hache?

"Non, Maitre Vako !" Coupa une voix dans l'ombre.

La silhouette qui venait d'interrompre le Maitre des Epées, s'approcha lentement de la source de lumière que projetait une torche scellée au mur, à proximité des trois aventuriers.

De l'obscurité du couloir, apparut le Chevalier Nandolf Hartmann vêtu de son armure de cuir aux couleurs de l'Aube, laissant apparaitre au dessus du torse le symbole du Soleil Flamboyant.
Il portait à sa droite, soigneusement rangée dans son fourreau, la longue épée ancestrale des Hartmann et au bras gauche le grand bouclier au soleil étincelant de son ordre.

En effet, la curiosité de l'Averlandais avait été piqué au vif, lorsqu'il avait vu les trois Asurs quittés la taverne en toute hâte. Son intuition lui faisait dire que quelque chose se tramait et il voulait savoir de quoi il en retournait. Il prit alors le soin de suivre à couvert les trois représentants d'Ulthuan qui le menèrent jusqu'à ce couloir ténébreux où il se tenait à présent.

"Dame Aglaranna veut vous faire comprendre que la force qu'elle soit magique ou physique ne nous est d'aucun secours pour ouvrir la voie. De plus son usage pourrait, comme le pressent cette ravissante Dame, réveiller la présence maléfique qui sommeille en ces lieux."

Il nous faut utiliser nos méninges, cher Vako ! La réflection est notre seul recours pour poursuivre notre chemin et découvrir ce que renferment ces murs ! S'exclama Nandolf tout tapotant de son index le haut de sa tête.

Vako regarda le chevalier parler et sentit poindre un léger sentiment de colére en lui en entendant ses paroles. Toutefois, n'y sa voix n'y son visage ne trahirent ses sentiments.
Alors soit, nous alons cherché autrement.Dit Vako d'un ton calme;
Vako s'approcha alors de la fissure et suivie son tracé sur la paroie pour en déterminer les contours.

Alanan s'éloigna de la fissure pour que ses compagnons puissent y accéder. Qui était donc ce chevalier Nandolf qui avait réussi à les suivre dans son armure étincelante sans qu'aucun d'entre eux ne s'en aperçoive ? Pourquoi la tension venait-elle de monter d'un cran ? Alanann se devait d'être beaucoup plus attentif au cours des événements, en effet l'intuition de dame Aglaranna s'avérait très juste.

"N'oublions pas la raison qui nous amène ici, apprendre à coopérer et prendre la mesure de la menace puisque cela semble se confirmer, il y a bien une menace. Ne laissons pas ses effets nous affecter, nous n'y survivrions pas."
Alanann alla se positionner près du mur opposé pour avoir une vue sur l'escalier et sur le passage que ses compagnons exploraient.

Citation :

Vako découvrit le contour de ce qui ressemblait à une porte cachée. A sa gauche, un vieux casier à vin encore en bon état et solidement fixé au mur. En observant attentivement, vous découvrez un bouton caché sur le coté du casier à bouteille...

Vako regarda au fond du casier a bouteille, et remarqua se qui lui semblait un bouton.
Venait voir, dans se casier.
Vako n'arréta pas pour autant son inspection et continua d'étudier le reste de la piéce.

Aglaranna approcha pour regarder ce que Vako désignait comme un bouton.

il sagit probablement du mécanisme d'ouverture. Ce pan de mur devrait coulisser si nous l'actionnons

Vako approuva d'un signe de tête mais était encore trop méfiant pour appuyer sans réfléchir sur ce bouton.

Néanmoins il faudrais d'abord vérifier si se n'est pas un piége.

"Attend Vako, laisse moi jeter un coup d'oeil"
Alanann s'approcha pour mieux étudier le mécanisme d'ouverture.
Après quelques instants d'observation, il arriva à la conclusion que c'était un mécanisme classique. Il appuya sur le bouton en prenant toutefois bien soin de ne pas être devant l'encadrement de la porte au moment de l'ouverture.

Vako laissa passé Alanann, et fit signe au personne présente de se décaler sur le coté. Il déguéna alors son épée et adopta une posture défensive.

Vas y alanann.

Citation :

Dans un bruit de frottement, le pan de mur s'ouvrit et révéla un escalier de pierre descendant dans les entrailles de la terre. L'escalier semblait ne pas avoir était utilisé depuis des années car de nombreuses toiles d'araignées en bloquait le passage. Un courant d'air rythmique, pulsait un odeur nauséabonde dans l'antique cave à vin...

Alanann s'avança lentement, puis s'engagea dans l'escalier toujours prudemment. Il sentit la marche sur laquelle il venait de poser son pieds s'enforcer, légèrement. Il eut même la certitude d'entendre un déclic. Mais il ne put pas éviter la lame qui vint depuis une fente dans le mur trancher son corps en deux. Sa mort fut instantanée.

Aglaranna réprima un hoquet de surprise, mais n'eu pas le temps de concentrer son énergie pour empécher la mort d' Alanann.

Elle avanca vers le corps sans vie, s'agenouilla et murmura une prière à la mémoire de l'ami de son père.

Nandolf fit signe à Maitre Vako de couvrir l'arrière avec Dame Aglaranna et emboita le pas d'Alanann. Lorsque ce dernier posa le pied sur la première marche, il perçut distinctement un déclic, comprenant instantanément que le Guerrier Fantôme venait d'activer un mécanisme.

En un geste, Hartmann se jeta sur l'Asur pour lui faire rempart de son bouclier. Une gerbe de sang vint l'éclabousser au visage. La lame mût d'une extraordinaire célérité avait déjà fait son œuvre, il était intervenu trop tard. Le corps scindé d'Alanann gisait au sol.

Lorsque Dame Aglaranna eu fini sa prière, Nandolf exprima son regret tout en recouvrant de sa longue cape, le corps de l'Elfe .
"Je n'ai pas été assez rapide, j'ai faillit à mon devoir. J'aurai dû passer le premier."

"Maitre Alanann, votre bravoure n'avait d'égale que votre honneur. Je ne vous oublierai pas." Murmura Nandolf tout en se recueillant sur le corps ensanglanté de son frère d'arme.

Vako regarda sonfrére sur le sol et commença à éprouver une sentiment qu'il croyait impossible à ressentir depuis la mort de sa famille, la tristesse, la culpabilité et surtout du remord.

Vous n'avez rien à vous reprochez, chevalier, il était de mon devoir de passer, et une fois de plus j'ai failli à ma mission en laissant mon camarade mourir sans rien faire.Dit il, les machoires crispées.

Vako se pencha alors sur son viel ami et, avec son sang, déssina le symbole d'Asuryan sur son front, en murmurant une priére pour qu'Asuryan l'acceuille auprés de lui.
Puis il se tourna vers le tunnel et saisissant son épée à deux mains, il frappa de toute ses forces les deux parois du mur, laissant sa colére s'évacuait dans ses deux uniques mouvements.

Aprés cette action, il se tourna vers dame Alglaranna.

Dame Alglaranna, revenait prévenir Harkon et tous les membres de l'aube éternelle qu'Alanann est mort et que nous avons trouver une entrée içi, et dite lui que je vais l'explorer.

Se tournant vers le chevalier.

Vous pouvez m'accompagner si vous le souhaiter mais je vous prévient, si Alanann est mort si rapidement, alors nous n'avons guére de chance de nous en sortir.

Aglaranna se releva et se tourna vers Vako.

Mes amis, je ne puis retourner informer Harkon de ce qui viens de se passer ici. Je dois ramener le corps d'Alanann à Ulthuan.Il était un Prince parmi les notres, je ne permettrait pas qu'il repose ailleurs que parmis ses ancêtres, même si pour cela je dois traverser les Iles du Nord à pieds.

Sieur Nandolf, vous trouverez votre épaulière dans ma chambre à l'auberge, je voulais vous la rendre personnelement, mais vous pouvais demander à l'aubergiste de vous ouvrir et la récupérer, ou bien attendre mon retour.

Maitre Vako, ne faites pas de folie, ne vous aventurez pas seul la-dedans. Un mort est déjà trop à mon gout.


Sur ces paroles, Aglaranna commenca à psalmodier dans la langue de pouvoir, les larmes ruisselaient sur ses joues. Toutes les personnes présentes purent constater les puissances en jeu dans le sortilège qu'elle lancait, puis dans un déchainement d'énergie pure, elle disparue ainsi que le corps d'Alanann.

Vako prit le temps de réfléchir aux paroles de dame Alglaranna.
Se tournant vers le chevalier, il le considéra quelque instant.

Dame Alglaranna a raison, essayons de refermer cette parois et remontez à la surface prévenir les gardes qu'il y a eu un probléme et que je vais arriver, je vais sceller cette piéçe pour éviter qu'elle façe un mort de plus.

Puis il s'approcha de la porte et tenta de la refermer.

Citation :

Dès qu Vako actionna de nouveau le bouton ayant permis l'ouverture, la parois commenca à se refermer. Un sombre préssentiment l'envahi néanmoins. Quelquechose l'épiait. Alors que la porte finissait de se refermer, il cru voir deux yeux flamboyant, mais il était certains d'une chose, il avait ressenti le reveil de la puissance que Dame Aglaranna avait mentionné...

Vako vit les deux yeux rougeoyaient dans la pénombr et se jeta sur vivement sur le coté toute en activant les runes de son armes car désormais, l'utilisation de la magie n'avait plus aucne importance vue que la créature était réveillait.
Il se jeta en direction de la sortie en réçitant sa magie puis cria au chevalier.

Chevalier, vite courrait, la créature est réveillait. Prévenait les gardes et sauvaient vous.

Puis il poussa un cri de rage et commenca à emmagasiner de l'énergie magique et grava des symboles de protection sur les murs le plus rapidement possible pour essayer de bloquer la créature. Puis il avisa la mare de sang qui provenait du corp d'Alanann et eu une idée pour bannir la créature si elle venait à s'echapper.

Lorsqu'il aperçut les deux yeux flamboyants dans l'embrasure de la porte qui finissait de se refermer, le Chevalier Nandolf dégaina immédiatement Lowehart.

Alors que l'Asur commençait à déchainer ses pouvoirs avec rage, le Chevalier cria au Maitre des Epées.

"Maitre Vako, par Myrmidia, calmez vous ! La porte vient de se refermer !"
"Vous croyiez peut-être que j'allais courir et vous laissez seul avec ce monstre tapit derrière cette porte ?" Questionna Nandolf sur un ton plus calme.
Je suis loin d'être un couard, Maitre Vako. je ne vous laisserai jamais y aller seul, c'est de la pure folie, ou il faudra me passer sur le corps. S'exclama le Chevalier sur un air de défi.

Puis il tenta de raisonner l'Asur en le ramenant à la réalité.
"La mort d'Alanann est déjà de trop et l'idée d'avoir un second mort sur la conscience ne m'enchante guère.
"Si mes yeux ne m'ont pas trompé, même avec mon aide, nous ne parviendrons pas à venir à bout de cette créature."
Mon instinct me dit que nous aurons besoin de l'aide de Dame Aglaranna. Avant qu'elle ne disparaisse avec le corps d'Alanann, je lui ai dit que nous attendrons son retour ici. Et je tiendrai parole !

Continuez donc, à graver vos symboles de protections afin de sécuriser cette porte. Nous passerons à l'action, une fois que Dame Aglaranna nous aura rejoint avec mon épaulière.

Vako regarda le chevalier et considéra ses paroles un cour instant, puis se calma devant la justesse des paroles du chevalier.

D'accord, je vais continuer de sécuriser la porte et nous attendrons Dame alglaranna pour étudier mieux la situation.

Pendant ce temps, dans les lointaines terres d'Ulthuan...

Citation :

Aglaranna réapparu dans la demeure de ses ancêtres, elle avait visionné des appartements voisins de la chapelle d’Asuryan où elle avait l’habitude de venir se réfugier quand elle était enfant.

Epuisée par la dépense d’énergie que lui avait demandée un tel sortilège, elle tituba jusqu’à la porte et avança dans le couloir en prenant appui contre le mur. Plusieurs fois elle chuta, elle faillit même perdre connaissance, mais elle parvint à atteindre la porte de la chapelle.

Elle perdit équilibre quand la porte s’ouvrit à l’instant même où elle faisait pression sur la clenche. Elle tomba à genou devant les yeux effarés du prêtre d’Asuryan qui sortait de ses dévotions matinales. La vive douleur qui traversa ses jambes lui fit perdre connaissance…

… Elle repris connaissance, confortablement allongée dans son lit, entouré d’un soigneur, du jeune prêtre d’Asuryan et de ses parents soucieux. Le soulagement se lisait sur leur visage quand elle entreprit de s’asseoir dans son lit.

- « Que s’est-il passé pour que tu reviennes si précipitamment, ma fille ? » Commença son père.

- « Tu nous as fait une peur bleue… tout ce sang sur tes vêtements, nous avons cru… que … c’était le tien… » Déclara péniblement sa mère.

Aglaranna regarda tristement ses parents.

- « Non, il ne s’agit pas de mon sang, néanmoins il s’agit de celui de l’un des nôtres. Père, je suis désolé de t’apprendre la disparition d’Alanann Oriong Anar. Il est tombé en explorant un lieu corrompu par le chaos. J’ai rapporté son corps pour qu’il reçoive les honneurs dus à son rang. » Dit-elle sombrement

- « Nous ferons ce qui est nécessaire ma fille. Merci d’avoir eu cette pensée à son égard. Je veillerais sur son corps jusqu’à ce qu’il rejoigne la demeure de ses ancêtres. Indique-moi où se trouve sa dépouille »

Aglaranna indiqua à son père la chambre voisine de la chapelle. Quand elle eu la force de se lever, elle se rendit à la chapelle d’Asuryan et y trouva son père et les plus anciens de ses officiers qui avaient du connaitre le défunt.

Le soir après diner, son père l’informa qu’il conduirait en personne sa dépouille mortelle jusque dans les Iles du Nord, là où s’élevait jadis la demeure de la maison Anar. Lorsqu’elle voulu faire mine de parler, son père la coupa.

- « Je crois savoir que le seigneur Téclis t’a confié une tache, est-ce ainsi que tu t’en acquitte ? Non, tu ne peux nous accompagner, repose toi quelques jours puis je te conseils de retourner là où tu dois être. Il nous faudra des semaines pour nous rendre dans les Iles du Nord. Tu devras faire tes adieux à Alanann ici, ma fille, tu m’en vois désolé… »


Après quelques jours de repos, Aglaranna avait recouvré ses forces est entrepris de refaire le trajet en sens inverse, mais pas sans préparation. Elle se rendit à la Tour Blanche où elle fut assistée dans sa tache et se transporta dans sa chambre sans avoir failli mourir d’épuisement cette fois-ci.


Pendant ce temps, le Seigneur Aleth Aenor et de nombreux vétérans des guerres contre les Druchii escortèrent la dépouille de l’ancien prince de Nagarythe. En chemin, ils furent rejoins par une patrouille de guerriers fantômes ayant appris la nouvelle. La procession ne rencontra aucun opposant.

A leur arrivée parmi les ruines de l’ancienne demeure de la maison Anar, le Seigneur Aleth fut stupéfait de voir le nombre de guerriers fantômes présents. Il se demanda, malgré sa longue expérience, comment autant avaient appris la nouvelle.

Le chef de ceux qui les avaient escorté pris la parole.

« Monseigneur, vous étiez l’ami du prince et nous vous rendons grâce de l’avoir ramené parmi les siens. Le prince Alanann Oriong Anar de Nagarythe pourra ainsi reposer en paix, sous la protection des meilleurs d’entre nous. »

Les rites furent observés puis le Seigneur Aleth et ceux qui l’avait accompagné s’en retournèrent, laissant les guerriers fantômes prier pour le repos éternel de l’un des leur…

Vako avait fini de sécuriser la caverne, mais elle était tellement emprein de magie noir que l'énergie nécesaire avait été immense. Aprés l'avoir sécuriser, il retourna a la surface pour se reposer et laissa son âme s'échappé pour étudier ces terres et guetter le retour de Dame Alglaranna.
Ressentant son arrivé, il se leva rapidement, grognant tandis que ces muscles protestaient sous l'effort tant son épuisement été grand et alla retrouvé le chevalier Nandolf pour le prévenir du retour de Dame Alglaranna.

Lorsque Maitre Vako eu terminé de sécuriser les lieux, le Chevalier lui demanda de l'attendre à l'exterieur le temps qu'il aille revetir son armure de combat qu'il avait laissé dans son baraquement.
Quelques heures plus tard il réapparut dans son armure rutilante, l'absence de son épaulière gauche laissait apparaitre son épaule finement musclée. Hartmann etait armé de son grand bouclier et rangée au fourreau de sa lame Lowehart. Une étrange arme en forme de javelot se tenait dans un étui sanglé à son dos.

En arrivant sur les lieux le Maitre des Epées l'informa de l'arrivée imminente de Dame Aglaranna.

"Très bien, nous serons bientôt au complet." Lança le Chevalier d'une voix déterminée.