Deux Homme-bêtes scrutait le chemin caillouteux…Un nuage de poussière survint soudain à l’orée du bois, les laissant sans réaction.
La diligence filait, le paysage défilait…
Oui…Garek…perme…ttez moi de vous…appeler ainsi…comme je vous…disais…cette compagnie est…vraiment…agréable. Enfin quand…on voit le prix du billet…on est…en droit d’attendre…un minimum…de con…fort.
Garek acquiesça d’un hochement de tête
Remarque…elle fonce…celle-ci, ce n’est…pas…comme l’autre…là, soit disant la plus rapide. Comment…s’appelle t’elle…déjà ?
Garek acquiesça une nouvelle fois d’un hochement de tête. Un signe flagrant qu’il n’avait rien écouté du monologue de la marchande naine, rondouillarde, et quelques peu extravagantes. Mais elle attendait visiblement une réponse. Garek enchaîna…
En effet, ma…dame beaucoup…de…voyageurs me le…disent. Nous…ne voyons…jamais passées…les « quatre saisons »…pfutt...et…elles…sont déjà passées.
La naine semblait perplexe… elle répondit timidement :
Oui c’est…vrai que…nous…n’avons pas eu…d’hiver….cette année. Mais pourquoi…me dites vous cela ?
À première vue, l’humour humain n’avait aucune emprise sur l’esprit nain.
Les quatre saisons…la compagnie…de diligence…enfin tampis ce dit garek.
La diligence ralentissait sous les brides du cocher nain, puis finie par s’arrêter dans un nuage de poussière dense et suffocant. Garek tira le rideau en lançant au cocher :Que se passe t’il cocher ?
Trois fois rien, juste un foutu arbre, au milieu du chemin. Nous repartons dans un instant…
Au regard inquiet de Garek, la marchande sue immédiatement que quelque chose d’anormal se tramait.