Promenade ...

Dsilée avait quitté l'auberge, où se poursuivait la fête en l'honneur du nain. L'atmoshpère qui y régnait, même si elle rappellait celle des salles de garde dont la jeune femme était familière, commençait à étouffer la jeune femme.
Elle avait décidé de sortir un moment, avant de s'équiper et de quitter le domaine de l'Aube éternelle.

Nandolf conversait avec les convives présents. Tout en discutant il remarqua que Dame Dsilée venait de s'éclipser à l'extérieur du bâtiment certainement pour se soustraire à toute l'agitation qui régnait en ces lieux.

Hartmann coupa court à sa conversation en s'excusant platement auprès de ses interlocuteurs et se dirigea à son tour vers la sortie pour rejoindre la combattante du Serment de la Foi.

"Est ce que tout va bien Dame Dsilée ?" Questionna le Chevalier tout en refermant la porte derrière lui.

Borgir remarqua que Nandolf était parti voir Dame Dsilée et cria
"Ah ! Et après on dit que c'est moi qui tombe sous le charme d'une femme?"

Dsilée s'était placée à côté de l'entrée, le dos tourné à la porte, mais se retourna en s'entendant appelée.

"Mmmh ? Oh ..." fit elle, dans une surprise mi-feinte en découvrant son interlocuteur.

"Hum ... oui, oui tout va bien, je ... vous remercie de vous en inquiéter. Je ne faisais que prendre l'air quelques instants. Vous comprenez, le bruit, tout ça ... je ne supporte pas encore assez bien pour jouer la convive modèle. J'espère ne déranger en rien..."

"Je ne veux surtout pas vous priver de la fête. Vous êtes avec les vôtres et, pour ma part, je comptais repartir d'ici quelques heures. Allez donc profiter de vos amis !" fit-elle en lachant un sourire.

"Je ne suis pas une adepte de ces grandes fêtes. Je me contente de faire acte de présence au début, puis je m'en vais lorsque la bière arrive."

Haussement d'épaules.

"Je ne suis pas d'une nature festive."

"Dois je comprendre que vous repartirez seule, sans vos compagnons ?"

Elle pencha la tête sur le côté.

"Je suis arrivée seule, je pense pour voir faire le chemin du retour de la même manière. Être une femme et manier une épée sont deux qualités que je manie particulièrement bien. Et puis ... je suis à cheval J'espère juste ne pas m'égarer ..." Elle fit une légère moue en prononçant ces derniers mots.

Draksy quitta l'auberge, aucun sujet de conversation intéréssant, aucune personne a qui parler, autant rentrer...En sortant il fut surpris par la présence de Dsilée et de Nandolf.

"Eh bien, que faites vous ici ?Bon je n'attend pas de réponse de toute façon"

Il se rapprocha de son cheval et se mit en selle.

"Messire Nandolf, Dame Dsilée.."

Il mit son cheval au pas, dépassant ses deux "amis".

Dsilée commençait à ouvrir la bouche pour ajouter quelque chose lorsque Draksy sortit et les dépassa. Elle le suivit du regard.

Citation :

"Eh bien, que faites vous ici ? Bon je n'attend pas de réponse de toute façon"

La jeune femme le regarda passer, un sourcil levé, lui adressa un salut de la tête lorsqu'il les salua, et le regarda partir, les lèvres pincées.

Nandolf salua Draksy et le regarda passer. Il ne laissa rien paraitre mais il ne pouvait s'interdire de penser que ce mage flamboyant était plutot particulier.
"Pourquoi poser une question dont on n'attend pas la réponse ?"

Nandolf se rapprocha de Dame Dsilée qui regardait le mage flamboyant s'eloigner à cheval.
Il n'eut aucun mal à remarquer l'expression des sourcils de la belle guerrière et le pincement de ses lèvres.

"Vous semblez ne pas beaucoup l'apprécier. Est ce que je me trompe ?"

A cette remarque, Dsilée tourna les yeux, puis la tête, dans la direction de Nandolf, le regarda un instant, puis revint au Mage, qui s'éloignait.

"En fait, je ne le connais que très peu. Mais je trouve certaines de ses manières criticables, et, surtout ..."
Elle se passa un doigt sur le menton.
"... je ne considère pas les Mages aussi bien que certains de mes camarades."
Et elle se tourna à nouveau vers lui.
"Ils sont utiles, je le reconnais. Mais ..." Léger haussement d'épaules.
"Je ne ferai jamais autant confiance à un mage qu'à un soldat, pour faire simple..."

Le Chevalier regarda la belle blonde de son regard couleur océan.

"Je comprend votre méfiance à l'égard des mages flamboyants, mais tôt ou tard nous devrons faire entièrement confiance à chacun des combattants de l'Ordre qu'il soit Humain, Haut Elfe ou Nain, comme s'il s'agissait de nos semblables ou de nos proches."

"La situation au Nord le requiert j'en ai bien peur."

"Si nous nous présentons devant les armées de la Destruction avec ce sentiments de méfiance à l'égard des guerriers de l'Ordre, nous courrons à notre perte."

"Je me suis arrangée pour en avoir le moins possible sous mes ordres. Le jour où je devrai combattre avec eux, je le ferai. Mais la décision ne viendra pas de moi." fit-elle sans se laisser démonter par son regard.

"Les novices surtout ... ils se découvrent encore, on ne sait jamais de quelle manière ils peuvent réagir à leurs pouvoirs..."

"Mais changeons de sujet, voulez-vous ?"

"Fort bien, c'est comme vous voulez..." Prononça Nandolf. Visiblement il venait de commettre une erreur en insistant sur un sujet sensible aux yeux de Dame Dsilée

"Dites moi donc, de quoi souhaitez vous que l'on parle ?" Questionna le Chevalier en tentant de se rattraper.

Dsilée tourna le dos au cavalier qui s'éloignait.

"Je ne suis pas familière des grandes soirées que certains de nos nobles affectionnent ... peut être l'avez-vous déjà remarqué, je n'en sais rien. Je n'ai donc pas pour habitude de parler de la pluie et du beau temps. J'aime ... aller droit au but."

Elle écarta une mèche d'un mouvement de la tête.

"Je suis venue ici suite à la demande du nain à la tête du Serment de la Vengeance, Vugnus. Je ne me suis pas impliquée, mais j'ai cru voir que notre avenir se tracerait sans doute aux côtés des combattants de l'Aube ... Peut être pourriez vous me parler un peu de ... vous ? Vous tous, je veux dire.."

"Oui j'ai pu le remarquer. En effet vous ne semblez guère apprécier les grandes soirées où les convives sont nombreux." Répondit Nandolf.

A la question de Dame Dsilée le Chevalier Nandolf laissa transparaitre un court instant un sourire sur son visage.

"J'ai rejoint les rangs de l'Aube Eternelle le 2 Vorhexen (2 Décembre), sur la demande du Maitre de l'Ordre des Chevaliers du Soleil Flamboyant, en personne."

"Cela ne fait donc pas très longtemps que je suis l'un des leurs, cependant je peux vous dire que mes frères et sœurs d'armes sont tous de fidèles et loyaux guerriers."

"Ils donneront tout pour défaire les forces de la Destruction, ils donneront jusqu'à leur vie s'il le faut pour mener l'Ordre vers la lumière de l'Aube Eternelle." Clama Hartmann sur un ton solennel.

Puis il marqua un temps d'arrêt avant de reprendre la parole.
"Désirez vous savoir autre chose, chère Dsilée ?" Questionna le Chevalier tout en affichant un large sourire.

Citation :

"Désirez vous savoir autre chose, chère Dsilée ?"

Celle-ci ne pensait pas que Nandolf finirait aussi vite ...

"Au moins c'est clair et concis ... Et je ne doute pas de la loyauté de ces gens. Si nous avons demandé à préparer le combat à vos côtés, ce n'est pas sans raisons je pense."

Elle s'interrompit un instant.

"Et ... y a-t-il une raisons particulière à votre présence à mes côtés, depuis mon arrivée ?" fit-elle d'un ton neutre, la tête penchée sur le côté.
"La galanterie ?"

"Votre compagnie m'est agréable, pour sûr ... D'ailleurs, je serais sans doute déjà repartie si vous n'étiez pas ici pour me retenir." fit-elle avec un sourire.

"La plupart des Dame, et des hommes aussi, croient que notre place est dans les fêtes et les bals ..." haussement des épaules.

"Je ne fais pas partie de celles-là. Et sachez que je considère les chevaliers au moins aussi bien que certains de nos nobles, qui restent dans leur tour à compter les prétendantes. Etre Chevalier n'est pas un mal pour moi, au contraire. Etre femme au milieu d'eux est, pour moi, quelque chose d'extraordinaire, et j'en profite à chaque instant."