-§ Quête §- Course champêtre.

*Pas le choix...* songea Hardedge en regardant la piéce dévastée. Un frisson le parcourut, quel genre d'être accepterais de vivre reclus ici ?

Quoi qu'il en sois, nous devons en découvrir d'avantage sur cet endroit et ses... occupants. Reprit Hardedge.
Il vaudrais mieux fouiller en premier le bas avant de nous attaquer aux étages, ce serais plus prudent... Termina t'il en jetant un regard inquiet au dessus de lui.

Le magicien se remit en marche, traversant la piéce pour atteindre un couloir sombre à l'opposer de leur position.
D'un mouvement presque imperceptible, de ses doigts, il envoya ses gardiens de feu en éclaireur afin de leur révéler le passage.

Ils avançaient maintenant dans un sombre couloir, il y faisait froid, les bruits de pas se répétèrent de nombreuse fois durant leur lente avancé.
Änngrim vit un endroit où la pierre semblait fissurer à un tel point que lorsque il la frappa de son poing le pan de mur s'effondra.
Se révéla alors devant une chambre au plancher effondré dont seul quelque poutre subsistait, la fenêtre de l'endroit leur approta un peu de lumière.
Änndgrim s'approcha d'une fenêtre barricadé et la dégagea à coup de hache.
Mieux vaut faire en sorte que la lumière rêgne ici.

Traversant le nuage de poussière, former par l’effondrement du mur, Hardedge rejoignit Änngrim en se couvrant le visage d’un morceau de tissu.

Décidément cet endroit tombe vraiment en ruine… Je commence à avoir peur que tout finisse par s’effondrer sur nous. Dit le mage tout en observant les monceaux de gravats à ses pieds.

Les rayons du soleil éclairaient a présent la pièce, leur offrant une assez bonne visibilités.

Il n’est plus utile de maintenir ces boules de feu maintenant. Comme ayant compris les paroles de leur maître elles commencèrent a vaciller puis s’éteignirent l’une après l’autre.

Les 2 compagnons prirent le temps d’observer la salle ou ils se trouvaient. Elle était complétement vide, les murs étaient nus et le plancher en grande partie absent. De l’autre coter de la chambre il y avait une porte d’une blancheur immaculée. Elle était séparé d’eux par un vaste abîme ténébreux, à peine 2 ou 3 poutre a peu prés intacte la reliées encore au sol sur lequel se trouvaient Hardedge et Änngrim.
Jetant un regard par delà le rebord le jeune humain prit une mine inquiète.

Cela ne me dit rien qui vaille, ces poutres sont probablement aussi moisies que votre mur… Il serait plus prudent d’aller voir ailleurs.

Mais au moment même ou il eu finit sa phrase un nouveau bruit se fit entendre, les figeant sur place. Pas des pas cette fois ci mais une voix, à peine un chuchotement. Les mots furent prononcés à une telle vitesse qu’aucun des 2 missionnaires de l’aube éternelle ne pu en comprendre le sens, mais ils purent sentir le ton glacial sur lequel ils furent proférés.

Le silence revint aussi rapidement qu’il avait été brisé. Ils restèrent cependant un long moment aux aguets, le regard fixer sur l’endroit d’où sembler être venu la voix : La porte blanche.

Änndgrim était désormais sûr ses armes à la main et bouclier au poing.
Ils semblerait que les occupants des lieux soient "joueurs".

Hardedge se baissa afin de mieux examiner les poutres. Son front se plissa, il jeta furtivement un regard à son compagnon couvert des pieds à la tête de sa lourde armure.

Je crains que si nous voulions découvrir le secret de cette tour il nous faille marcher la dessus. Commença t’il d’un ton hésitant.
Änngrim, j’ai peur que cela ne pourra pas supporter le poids de l’acier que vous portez, déjà qu’en tant que nain vous n’êtes pas vraiment léger…
A vous de voir si vous voulez vous en séparé ou non, mais dans tout les cas… C’est vous d’abord. Termina t’il avec un petit clin d’œil.

Non, nous n'avons rien à faire à cet endroit, il faut continuer par ce couloir, par cet porte blanche nous ne trouverons certainement qu'un cul de sac.
Änndgrim continua dans le couloir, jusqu'à rencontrer un escalier, où il s'arrêta et tourna vers Hardedge.