Le soleil rasant, semblait s’étaler sur les collines brunâtres, qui surplombaient au Sud le camp de Liebenhorf. De l’autre côté du camp, le bruit de fer s’entremêlant et les cris de douleurs annonçaient une soirée encore bien meurtrière pour la milice locale. Un bruit de sabot, me fit me retourner, un cavalier, dont l’aura rougeâtre éclairés la vallée se rapprocher à grands gallots. En quelques secondes, la monture et son cavalier, avait rejoins le camp, sur la cape de ce que je reconnaissais comme une Mage Flamboyante, le symbole des
Mercenaires du Reikland.M’approchant pour saluer, cette arrivante, je n’eus le temps de faire que quelques pas, qu’elle m’adressa la parole.
- Je me nomme Elvyra, soldat de l’Aube, la garnison au Sud de Praag est attaqués, nous devons la défendre, sinon …
- Je vous suis, ne craignez rien, nous tiendrons ce fort.M’efforçant de paraitre confiant, sans connaitre les forces qui attaquaient ou encore celle qui défendaient. Je savais bien ce que ce « sinon… » voulait dire. Et pendant que je suivais, cette femme au gallot dans la nuit maintenant bien prononçais de la ville, je pensais a ce qui arriverait si nous ne tenions pas ce fort.
L’attaque des forces de
la Destruction sur Praag, nous avait surprit, et la garnison Sud était le seul lieu que nous avions réussit à conserver. Sa perte, ouvrirait la route vers le
Reikland à ces forces démoniaques, coûte que coûte nous devions tenir.
Sur le chemin, j’agrippais le Cor qui pendait à ma ceinture, soufflant dedans avec conviction, ce son si particulier alerterais les Soldats de l’Aube si ils étaient présent dans la zone. A mon grand désespoir, je n’eus qu’une seule réponse.
Nous rentrions dans la forteresse, par des chemins dérobés. Ils étaient là, dés que je fus en haut des remparts, je pus les voir et les reconnaitre. Des ennemis que j’avais déjà croisés par le passé, cet
Inconnus en armure, ou encore cette cultiste
Maetia, ils étaient une quinzaine.
Dérobant mon regards, de ces pilleurs je fis un bref état de nos forces, quelques Répurgateurs, un Ingénieur, un Archimage …
à peine 7 ou 8. Les renforts se faisaient attendre.
Face à l’organisation et aux nombres des ennemis, nous ne tenions pas longtemps les remparts, et nous nous refugions rapidement dans la forteresse ou le Maitre des lieux et sa garde personnelle préparait l’affrontement.
Du haut des chemins de rondes, nous déversions de l’huile tant que nous pouvions sur leurs hommes, chargeant parfois ces créatures, leur siège continuait de tenir bon. Après un énième assaut, j’entrevis une cape au nord que je reconnaissais, il était donc la,
le soldat de l’Aube que je venais d’appeler, son crane dégarnis, sa rage et ses cris me firent reconnaitre le frère
Adamus, qui à coup de masse pus se frayait un chemin jusqu’au fort.
Un Prêtre de Sigmar, peut être que sa foie, allait remotiver nos soldats et nous permettre de repousser ces sombres guerriers. L’aura de ce compagnon pouvait faire pencher la balance de notre côté.
Malheureusement peu, après son arrivés la porte de la forteresse lâchée à son tour et les forces ennemis débarquée dans le bâtiment. Je ne saurais vous dire exactement ce qu’il c’est passés à cet instant là, nos hommes semblaient avoir pris conscience de ce qui pouvait arriver si nous lâchions. Je crois qu’ils auraient pus être des millions, nous les aurions quand même vaincus, portés par quelques forces mystiques que ce soit, ou tout simplement par la nécessité de vaincre.
Aidés par le Maitre des lieux,
nous repoussions l’attaque et les forces ennemis fuyez devant nous, tandis que quelques soldats, s’empressaient de réparer les portes et les défenses.
Montés sur les remparts,
Adamus, fixait l’horizon en quête d’indice sur ce qui allait se passer, nous restions tous méfiants, et ce fut le Prêtre qui brisa le silence.
- C’est une belle victoire, mais nous ne devons pas nous arrêter là, si aujourd’hui nous sommes retranchés dans cette garnison. Demain à l’Aube, nous détiendrons les points stratégiques de la ville. Chargez leurs forces du cimetière et reprenons ce qui nous appartient !!!Laissant les soldats de la Garnison, reprendre possessions de leur logis, nous partions sur ces lieux stratégiques afin de les reprendre. Il y avait là
Adamus,
Elvyra et son confrère
Volkar,
Acteon un Brisefer que j’avais croisés quelques jours auparavant, qui se trouvais accompagnés par des membres de son Ordre,
Zylki un prêtre des Runes dont le savoir nous avait grandement aidés durant la bataille, ainsi que quelques autres guerriers dont je me maudis pour avoir oubliés le nom.
Cette nuit là fut longue et chargés de sang …
mais du sang de nos ennemis.[HRP] - Citation :
- Voila , un petit résumé de la soirée du 20/10/2008, ou aprés l'appel d'Elvyra de la CMR via le Chan Alliance, nous avons défendut le fort au Sud de Praag, puis repris les objectifs de la ville.
Cette soirée fut trés bien, car lors de la reprise des objectifs, des joueurs de la Destruction rodés dans Praag, ce qui as fait de belles escarmouches. Cela nous as d'ailleurs permis de récolter de superbes Loot, je pense notamment à un marteau bleu pour Prêtre Guerrier (juste aprés qu'Adamus nous ai quittés), avec 69 dps, +55 en Force et +55 en Capacité de combat, plus des résistances dont je ne me souviens plus.
J'aimerais voir ce genre, de combat plus souvent, mais l'on manques encore un peu de mondes à haut level (36+). C'est bien plus interessants, que du scénarios qui ne reste selon moi qu'un moyen d'entrainement, ou que de la défense de fort classique. Les escarmouches permettent des confrontations directes, sans aides de défenses infranchissables.
Merci donc aux participants.
[/HRP]