Une sombre silhouette de retour en ville.

Le Chevalier Nandolf monté sur son fier destrier Hélios inspectait les défenses du campement. L'arrivée d'un guerrier monté sur une monture elfique attira son attention, près de l'entrée du quartier général, il frappa des talons dans les flans de son cheval pour se porter au plus vite à la rencontre du cavalier.

A mesure qu'il s'approchait Nandolf identifia l'inconnu comme appartenant à la race des hauts Elfes, il portait une lourde armure mais la distance qui séparaient les deux cavaliers empéchait toute identification précise. Il distingua finalement le blason qu'arborait l'Elfe attestant de son appartenance à l'Aube Eternelle.

Alors qu'à son tour le Chevalier mettait pied à terre il remarqua la cape froissée et déchirée à certains endroits.

"Le périple de ce combattant de l'Aube n'a pas dût être de tout repos." Pensa Hartmann

Sa pensée devint une certitude lorsque le Chevalier croisa le regard sombre du Haut Elfe.

"Bonjour Frère, je suis le Chevalier Nandolf Hartmann, fidèle protecteur de l'Empire et vaillant combattant de l'Aube Eternelle.
A qui ai je l'honneur de m'adresser ?" Questionna l'Averlandais en fixant son interlocuteur de ses yeux bleu.

L'elfe s'arrêta un instant, fixant à son tour le chevalier qui lui faisait face d'un regard froid, sa main droite sur le pommeau de son épée, et lui dit d'un air hautain habituel.

Je ne vous connais pas Chevalier.. Maintenant, écartez vous.
Je dois m'entretenir sur le champ avec le Haut Conseil.

Reprennant sa marche vers le bâtiment principal, il se retourna une dernière fois vers le chevalier et lui répondit finalement

Arthens... Torkaal Arthens.

Puis il continua son chemin, relachant le pommeau de sa longue lame, remettant sa longue cape de manière ordonnée, dévoilant une armure scintillante, tachée de sang par endroits et brisée à d'autres.

Hartmann allait répondre au présomptueux guerrier Elfe mais se ravisa quand ce dernier se décida enfin à lui décliner son identité en se retournant une dernière fois vers Nandolf avant de poursuivre son chemin.

Il serra les dents et ravala la réponse cinglante qu'il se préparait à lui lancer.

"Et bien tout le plaisir est pour moi, Torkaal Arthens." Se dit il à lui même.

Lorsque le Haut Elfe rajusta sa cape Sire Hartmann distingua clairement des tâches pourpre qui ornaient à certains endroits son armure endommagée. C'était des taches de sang.

Le Chevalier voulut se porter à sa hauteur pour s'enquérir de son état.
"Est il blessé ?" Le Chevalier n'en savait rien et la démarche de l'Elfe ne laissait rien transparaitre.

Mais connaissant très bien la fierté elfique il savait que cette marque d'attention serait immédiatement rejetée avec un air hautain. C'est pourquoi il préféra observé de loin le Maitre des Epées qui s'éloignait vers le bâtiment principal.

Seigneur Garoc! Seigneur Garoc!

Des cris vinrent derenger Nuro Garoc alors qu'il préparait des plans pour le couloir menant au quartier général, dans sa petite batisse à l'écart.

L'elfe se leva et ouvra la porte, il apercut alors un jeune enfant courant dans sa direction.

Seigneur Garoc, vous m'aviez dit de vous prévenir, si je le voyait et il est là!

Bien retourne chez toi!

Joignant a sa parole une pomme, l'elfe tourna le dos à l'enfant qui repartais et rerentra dans sa demeure.

Ainsi donc tu es revenus!

Vako avait vu arriver un elfe. Celui ci semblait en piteux états. Sa cape était déchiré et son armure couverte de sang.
Il était intrigué, d'autant plus que celui ci, d'aprés se qu'il comprit demanda une audience immédiate avec le conseil.
Etait il un émissaire, pensait Vako. Il secoua la tête, sachant pertinnement qu'un emmissaire aurait peu de chance d'arriver dans cet état.
Il s'avanca à sa rencontre, ce dernier parlant à Nuro Garoc.

Bonjour frére elfe. vous me semblez en bien mauvaise forme.

En dépit du ton enjoué, on pouvait distingué de la tristesse, car il était lui aussi au courant des batailles en Ulthuan.

L'elfe s'arrêta devant Vako, un autre membre de sa race dont il n'avait pas encore fait la connaissance, le saluant du regard, il retira lentement son heaume d'argent, découvrant son visage d'un teint pâle, et sa longue chevelure d'une couleur gris argentée.

S'adressant à l'elfe qui lui était étranger, il lui dit

Ma forme est ce qu'elle est. Ce n'est pas le plus important.

L'elfe s'essuya d'un revers de main le visage encore taché et sâlit par la sueur, le sang et la dureté du voyage, reposant ensuite ses yeux sur les alentours, il resta un instant sans parler, puis soupira longuement

Veuillez m'excuser, je dois voir le seigneur Nuro Garoc sur le champ.

Sans attendre une réponse, l'elfe se dirigea vers la demeure de l'elfe Garoc, au bout d'un moment il se retrouva devant sa batisse, et frappa à pleine poigne sur la porte, attendant qu'il lui ouvre

Oui, viens à moi ce sera encore plus simple, songea Nuro Garoc.

Depuis qu'on lui avait apprit le retour de Torkaal, Nuro avait revetis une peau de lion blanc, se termina par une cote de maille des plus fine sur le flanc droit, il venais d'attraper sa hache et commencais a l'astiquer quand l'homme qu'il attendais vins frapper à sa porte.

Ouvrant la porte d'une main, tenant sa hache dans l'autre, Nuro Garoc ne laissa pas le temps a son visiteur de parler en premier.

Te voila de retour, que veux tu?

Dévisageant le Lion Blanc, l'elfe resta devant lui, et sorti une missive avec le cachet d'un grand Ordre réputé à Lothern

J'ai ceci pour toi, ça devrait t'intéresser. De plus j'ai des nouvelles du front, loin d'être rassurantes.
Maintenant, tu vas me laisser entrer ?

Fixant d'un air froid Nuro Garoc, il caressait le pommeau de sa longue lame pendante autour de sa ceinture.

Pourquoi souhaitez vous entrer, avez vous froid?

L'elfe regarde le sceau de la lettre.

De plus il est inutile je suppose que je lise cette lettre, vus que vous devez deja savoir ce qu'elle contient.