[Incorporé] -§ Belegor Thandrisson §- Rentrer dans les rangs

Invité

[HRP] Je fais précéder ma demande d'enrôlement d'un peu de background concernant mon personnage, sous forme de correspondance. J'espère que ca ne dérangera pas[/HRP]

Lettres à Thandred

Cher père,

Depuis mon arrivée à l'Académie Royale des Arquebusiers d'Elite de Soutengrad il y a de cela maintenant six lunes, j'ai pu découvrir les méandres du fonctionnement du Karak Tyralis. Son appellation n'apparaît pas volée tant épaisse et permanente est la brume qui recouvre le pic. Cela fait d'ailleurs partie de l'instruction que dispensent les vénérables de l'académie. Quand on fait mouche sans coup férir à l'arquebuse à cent pas à travers telle purée de poix, impossible par la suite de rater une paire d'oreilles vertes sur un champ de bataille. Je me passionne actuellement pour les cours d'alchimie sur la poudre noire. Quelle satisfaction de réussir le dosage parfait qui permettra au mousquet de dispenser la mort dans les rangs des ennemis du notre peuple!

Grimnir soit avec vous.

Invité

Cher père,

Depuis ma dernière missive beaucoup de choses sont advenues ici au pic des brumes éternelles. Il y a tout juste quelques jours, au plus fort d'une tempête de glace les cors d'alerte de la cité se sont mis à rugir, et les gardes de crier aux armes dans toutes les salles. Me rendant sur les remparts de la grande porte sud j'ai pu apercevoir les cruels oriflammes d'une horde de maraudeurs du chaos. Les cris et l'odeur des hommes-bêtes, me parvenant plusieurs kilomètres en avance de la horde, me soulevèrent immédiatement le cœur. Mais le claironnement incessant des cornes de la cité me rappelant à mon devoir, je me ressaisis rapidement et rejoignis les rangs des élèves de l'université, que les sergents-majors organisaient déjà en bataillons pour la défense des murailles. Alors que nous étions répartis sur les postes de défense principaux, le vénérable Skrund Forgefeu – Les nœuds de sa barbe puissent se multiplier indéfiniment - , seigneur des runes de la cité et doyen des nains de Tyralis, vint bénir nos armes et exhorter nos cœurs.

De la bataille même les images me reviennent confuses mais le tourbillon des armes m'a laissé gravé telle une rune de feu au fond de la mémoire le souvenir des cris, de l'odeur de la poudre et du goût du sang, ainsi qu'une respectable estafilade à la joue. La mémoire ne se restitue à moi qu'au moment où le roi Hirkir Gartek suivi de sa garde personnelle, juchés sur leurs terribles ours arctiques chargea le centre de la marée chaotique par la Grand'porte. Je voyais, comme hypnotisé, la légendaire hache royale s'abattre méthodiquement tel un gigantesque balancier funeste, s'enfonçant toujours plus avant dans la masse immonde des serviteurs du chaos, jusqu'à ce qu'il disparaisse à ma vue. Mais les ennemis étaient déjà en haut des remparts et je me retrouvai à ferrailler maladroitement contre des adversaires toujours plus nombreux.

Et, en un instant cela fut fini. Il y eut un grand silence de mort, comme si Grungni avait décidé d'arrêter la grande pendule céleste le temps de trois battements de cœur. Et le bruit reprit, comme le magma finit toujours par rejaillir d'une cheminée en sommeil. Mais la horde du chaos refluait rapidement, et au centre de la grande esplanade que surplombait les hautes silhouettes de la Grand'porte se détachait une silhouette , juchée sur une montagne de cadavres. Son casque était fendu et y manquait une corne. Sa barbe était détrempée de sang, le sien ou celui d'autres je n'aurais su dire. Mais sa main haut levée brandissait haut la tête du chef des hommes-bêtes, à la face du dieu immonde qui l'avait engendré. Puis les cors se sont remis à rugir, sur un ton nettement différent de celui qu'ils avaient quelques heures auparavant.

Cher père, je remercie Grimnir chaque soir de nous avoir donné la force de vaincre. Puisse-t'il guider vos pas comme il a guidé les miens en cette après-midi.

Invité

Cher père,

Je vous écris en hâte alors que je plie balluchon car une mission de la plus haute importance a été confiée à la compagnie à laquelle j'ai été affectée depuis les dernières lunes. En effet, les maîtres engingneurs des Cercles Majeurs ont eu vent d'avancées majeures dans les recherches de la grande Guilde des Engingneurs de nos cousins de l'Angkor au sud. Certaines rumeurs les plus folles circulent à propos d'engins à hélices mus par la force de la vapeur, et permettant de s'élever au dessus des cols et montagnes. Certains parlent même de machines crachant le feu mais je ne puis me résoudre à croire telles rumeurs. Toujours est-il que nous partons en compagnie du Maître Thorri Gunnison pour les Monts-du-bout-du-monde et Zhufbar la glorieuse ce soir.

Grimnir veille sur notre maison

Invité

Père,

C'est les yeux embués de larmes que je vous écris cette missive ce soir car il est arrivé grand malheur. Mon dernier courrier à votre intention vous informait de la dernière expédition levée par l'académie Soutengrad du Karak Tyralis. Nous partîmes donc un froid matin de nos chères montagnes, chargés de vivres pour un long voyage, pour tenter de rejoindre l'Ungdrim Angkor des monts-du bout-du monde. La traversée des désolations nordiques, puis des sombres forêts du nord de la Norsca, pour pénible qu'elle fût à travers ces régions battues par les vents magiques et infestées de créatures malignes resta relativement calme. C'est quand notre compagnie atteint la ville de Praag que nous nous rendîmes compte de la profondeur de la corruption de ces terres. On dirait que les murailles ont été soumises au feu de mille dragons tant la roche même a été modifiée dans sa forme et dans sa structure. De l'intérieur de la ville proviennent d'étranges lueurs et des meurtrières du mur d'enceinte sourdent des hurlement démoniaques dont l'écho du souvenir me glace encore le sang. Devant une telle concentration de signes de la marque du chaos, nous contournâmes la ville de loin, et décidâmes également d'éviter la route de la ville de Kislev. Maître Thorri nous mena donc au sud ouest sur la route de la Sombre Forêt, et sauf l'incommensurable respect que je lui dois, bien mal lui en prit. Jamais de ma vie je n'avais posé pied dans un bois aussi manifestement hostile. Les chemins semblaient se dérober à notre approche, maintes fois nous sommes nous égarés, et nous pouvions ouïr un murmure constant monter des troncs et des frondaisons proches, comme si les arbres eux-même désapprouvaient notre présence en ces lieux et mettaient tout en œuvre pour nous faire rebrousser chemin.

Mais c'est au passage du gué sur la rivière Lynsk que nous rencontrâmes notre destin. En effet, alors que tous, nains et poneys, avaient les pieds dans l'eau glacée du torrent, se fit entendre un bruit de corde qui se détend suivi d'un sifflement qui fendit l'air. Dans un gargouillis Maître Thorri bascula et, alors que nous regardions, pétrifiés, son corps toucher l'eau, une grêle de flèches d'acier aux empennages noirs jaillit des fourrés de chaque côté du torrent. Nous pouvions distinguer dans la pénombre des fourrés des yeux luisants, rouges en forme d'amande, tout autour de nous. Hélas, comme je me précipitais vers mon balluchon et ma hache, restés sur le poney, je trébuchai et tombai dans un trou d'eau. Emporté par le courant rapide, je regardai impuissant mes frères d'armes tomber les uns après les autres sous les traits cruels jaillissant implacablement de la pénombre des fourrés. Je ne pus – honte à moi! - reprendre pied sur la berge que des lieues en aval de l'embuscade. J'ai cherché des jours et des jours à retrouver d'éventuels survivants le long de la rivière mais rejoignant enfin le site de la bataille je ne pus retrouver que les traces des bottes des nains de Karak Tyralis dans la boue. Des corps aucun indice, mais je pus récupérer l'un des traits de nos assaillants fiché dans une souche à quelque distance du gué. Je dois avouer n'avoir jamais vu semblable faucheuse, courte en longueur, de bois de frêne tout d'acier chemisé, la pointe barbelée et l'empennage noir finement travaillé. En aucun cas de l'artisanat orc, ou même gobelin, cela je le tiens pour sûr. La mort dans l'âme je finis toutefois par abandonner mes recherches, et repris la route du sud.

J'ai ouvert aujourd'hui mon Dammaz Kron personnel, père, et écrits en lettres de sang à la première page figurent les noms de mes vingt-trois compagnons d'armes. Je jure aujourd'hui solennellement de retrouver les auteurs de cette trahison et de venger chacune de ces morts au décuple. Puisse Grimnir me bannir de sa forge céleste et me faire tomber les poils de la barbe dussè-je faillir à ce serment!

Invité

Belegor, finalement parvenu après maints détours au cœur de l'Empire des humains, remarqua au détour d'une foire de village l'un des écriteaux de recrutement de l'Ordre de l'Aube Eternelle. Se plantant devant, il se mit à se gratter la barbe pensivement.

« Intéressante initiative que celle-ci » pensa t il. « Si je veux laver mon honneur il me faudra l'aide de gens comme ceux-ci, et si leur coeur est moitié aussi ardent que leurs prospectus le proclament il se peut que je puisse un jour retourner la tête haute au Karak. »

Il prit alors la direction du lieu indiqué, se disant qu'au pire, il lui restait finalement peu à perdre..

Invité

"Bonzoir l'ami, z'est izi le bureau du recrutement? Foici ma fiche."

L'écriture est tarabiscotée et la calligraphie reprend des éléments graphiques de l'écriture khazalid, mais la langue est bel et bien du Reikspiel commun.

Race : Nain
Nom : Belegor Thandrisson
Taille :1m36
Âge : 63 ans
Poids : 88 kgs
Carrière : Ingénieur
Couleurs yeux : Verts
Couleurs de cheveux : Blonds
Signes distinctifs : Cicatrice à la joue gauche
Divinité : Grimnir
Lieu de naissance : Kraka Drak
Clan (nain) : Dordegruden
Père : Thandred

Quelles sont vos motivations ?

Les forces du chaos et leurs immondes alliés n'ont que trop souillé la face de ce monde. Il est temps de faire quelque chose afin d'endiguer la corruption rampante qui détruit les fondements même de l'ordre établi. Ma candidature pour rejoindre les rangs de l'Ordre de l'Aube Eternelle trouve son sens dans l'aversion de tout ce qui est contraire au maintien d'une société organisée et hiérarchisée, et à la liberté des peuples nobles. De plus, je compte sur un plan personnel mettre à profit cette croisade pour venger une dette d'honneur.

Signé, Belegor Thandrisson.

Invité

Alanor était accoudé au comtoir cette nuit la...Et il vit une nouvelle tête...un nain, qui venait de remettre un parchemin d'enrolement au responsable ...
* Bas ... je vais quand même aller le saluer ... *

Alanor se redressa, prit deux pintes, une pour lui, et une autre pour ce nain

" Salut à toi nain !
Je me nomme Alanor Kemuri membre de la grande Aube Eternelle, je suis un Asur, je ne croit pas qu'une amitié solide puisse nous unir, mais, je te propose ceci "

Alanor lui tendit alors une pinte de bière très alléchante

Invité

Belegor se retourne, d'abord surpris, puis visiblement surpris, adresse un hochement de tête à l'elfe.

Folontiers l'elfe, che zuis mort de zoif!

Le nain se rapproche alors d'Alanor, exécute un salut rapide accompagné d'un sourire et prend la chope tendue.

Belegor fils de Thandred, du Clan Dordegruden.
Bufons alors.. a la téfaite de nos ennemis?

Invité

Lelfe sourit à son tour

Les nains ont besoin de raisons pour boire ?

Il ricannat un peu

Alors buvons !

Invité

Mettant une grande bourrade amicale dans l'épaule de son interlocuteur, Belegor part d'un grand éclat de rire dont le son guttural se répercute dans toute la taverne. Puis il vide d'un trait la choppe et fait de grands signes en direction de l'aubergiste :

Nein, Elgi, pas besoin de raison pour boire, nous autres nains zommes nés afec des zentaines de raisons falables! Mais la défaite d'un ennemi est une raison zuffisante pour rezerfir à boire!

Tafernier! Zers nous la même chose mais remplaze tes dés à coutre par de frais ferres d'homme!

Invité

L'elfe s'interompit dans sa descente, pour poser quelques questions

Pourquoi nous avoir choisi nous, l'Aube Eternelle ? Plutôt qu'un autre guillde ?

Invité

Stressos assis au fond de la salle observait attentivement le nouvel arrivant. Il a l’air d’avoir du potentiel.
Mais il s'attardât sur Alanor. Il s’inquiétait pour sa santé, le nombre incroyable d’entretiens pour le recrutement de la guilde qu’il effectuait et les tournées de cervoises qui allaient avec, est-ce bien raisonnable ?

Invité

Belenor se fendit alors d'un large sourire

Foyons, maître Elgi, la renommée! La gloire tout zimplement.. Ch'ai traverzé l'empire des hommes du nord au zud, par Altdorf la grande, Middenheim la zolitaire ou Nuln l'induztrieuze et dans chaque auberche, chaque foire, chaque place de marché on entend parler de zette kompagnie myztérieuze, qui z'oppose aux ennemis des races honnêtes et combat la korrupzion rampante. Ch'ai entendu les hiztoires les plus folles! Zertains prétendent même qu'une fois fenu le chour du chuchement chacun des membres de zet ordre deszendra zur le champ de bataille zur un destrier flamboyant, auréolé de la bénédiction des dieux..

Belegor baisse alors le ton et se rapproche d'Alanor pour lui parler tout bas.

Tu zais mezzire elfe, che ne zuis pas nain à kroire les premiers racontars fenus mais z'il y a une chose à laquelle che crois, z'est bien que le chour du chuchement approche. Tous les zignes le montrent klairement. Quand ze chour sera là che veux le meilleur à mes côtés. Che ne cherche pas un bon régiment ou une bonne kompagnie. Che cherche la MEILLEURE kompagnie, parzeque quand le chaos et leurs alliés zeront zur nous ch'ai l'indenzion d'emmener afec moi dans l'audre monde une de zes kréatures immondes pour chaque goutte de mon zang fersé. Z'est pour za que che zuis la, Elgi, parzeque zeul che ne zuis rien, mais afec l'aide d'un ordre guerrier diszipliné che pourrai partiziper au renverzement de montagnes!

Puis Belegor jette un oeil suspicieux à la ronde , rajuste sa position sur son tabouret, et se met pensivement à bourrer de tabac sa pipe ornée à tête de dragon.

Invité

Alanor baissa la tête vers le nain

Bien, vos motivations sont nobles ...

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