[Incoporé] -§ Nandolf Hartmann §- Rentrer dans les rangs

Un cavalier entra en trombe dans la cour du Manoir familiale des Hartmann
« Une missive pour le Chevalier Nandolf Hartmann ! » Cria ce dernier qui venait juste de démonter.
Un homme de grande taille et finement musclé descendit quatre à quatre les marches du perron qui menait à la cour centrale et se présenta au cavalier :
« Je suis l’homme que vous cherchez. De quoi s’agit il ? »
Le cavalier lui tendit le parchemin et ajouta :
« Bonjour Sire Hartmann, le Maître de l’Ordre des Chevaliers du Soleil m’a expressément demandé de vous remettre ceci, il s’agit de votre nouvel ordre de mission. »
Le Chevalier s’en saisit puis remercia l’émissaire qui après avoir salué Nandolf remonta en selle, fit faire une volte à sa monture et repartit au triple galop dans un nuage de poussière.
Nandolf le regarda s’éloigner au loin, puis observa de plus prêt le parchemin qu’il tenait à la main. La missive portait bien le sceau de l’Ordre des Chevaliers du Soleil de sorte que nul ne pouvait ignorer sa provenance.

Nandolf rentra à l’intérieur du Manoir et s’installa confortablement dans la salle commune. Il observa longuement le parchemin scellé avant de se décider enfin à rompre le sceau.
Il lut attentivement le contenu du parchemin et lorsqu’il eût terminé les traits de son visage se durcirent. Il se leva et se dirigea d’un pas déterminé vers la salle d’arme où étaient entreposées son armure et ses armes.
« Si les dires du Maître de l’Ordre sont avérés alors il n’y a plus de temps à perdre. » Pensa t’il.
Quelques heures plus tard Nandolf était sur le départ. Son père l’avait aidé à revêtir sa lourde armure en plate, aux fines dorures élaborées, caractéristique des Chevaliers du Soleil Flamboyant. Au moment de lui remettre ses armes, son père lui tendit sa propre épée à deux mains.
« Mon fils vois-tu ? J’ai moi-même reçu Lowehart des mains de mon père qui lui-même le tenait de son père et aussi loin que remonte le nom des Hartmann il en a toujours été ainsi. »
« Père… » Eu juste le temps de dire Nandolf avant que son père l’interrompe.
« Ecoutes moi attentivement fils, tu sais très bien que je suis trop vieux pour continuer le combat. L’épée des Hartmann est intimement liée à l'Ordre du Soleil Flamboyant et aujourd'hui elle te revient de droit !
Elle te sera d’une grande aide au plus fort de la bataille. C’est à toi maintenant de porter haut les couleurs de l’Empire et de faire honneur à l’Ordre auquel tu appartiens ! »

Dans la cour piaffait d’impatience un magnifique destrier Averlandais arborant les couleurs jaune et noir de la famille Hartmann. Nandolf s’approcha d’Hélios et lui chuchota quelques mots à l’oreille tout en lui caressant l’encolure pour l’apaiser.
Deux écuyers aidèrent Nandolf à se hisser en selle. Alors que son père lui tendait son grand bouclier orné du motif du Soleil Flamboyant ce dernier lui demanda :
« Quelle est ta prochaine étape mon fils ? »
« Je dois me rendre à Nuln ! C’est là-bas que m’attend ma destiné ! » Lança Nandolf en ajustant sur sa tête son superbe heaume à plume.
« Que la Déesse Myrmidia te protège mon garçon ! Vas maintenant le devoir t’appelle. »
« Je ne vous décevrai pas Père, je ferai honneur à notre famille, je vous le promets ! » Prononça Nandolf sur un ton solennel.
Il mis sa monture au galop et quitta Averheim sans se retourner.
Nandolf savait pertinemment que le chemin le plus rapide pour se rendre à Nuln était de longer la rivière Aver, mais cette voie était de loin la plus dangereuse. Le Templier de Myrmidia n’avait pas une seconde à perdre, c’est pourquoi il poussa sa monture sur la rive ouest du fleuve.

Lorsque enfin il aperçu au loin les fortifications de la cité de Nuln, le soleil était déjà bien bas dans le ciel.
A sa grande surprise le voyage s’était passé sans embûches ou presque.
Il avait faillit s’embourber à deux reprises peu après la ville de Lengenfeld mais la vigueur d’Hélios avait su les sortir de ce mauvais pas. Il quitta le bord de l’Aver et rejoignit la route qui menait à la cité.
Le portail Nord de la cité de Nuln était gardé par deux soldats.
Lorsque Nandolf atteignit les portes de la cité la nuit était déjà tombée.
Le plus grand des deux gardes brandit une torche en direction de la silhouette qui se dressait devant eux !
« Qui va la ? » Lança le plus petit d’une voix inquiète.
« Je suis Sire Nandolf Hartmann, Chevalier Impérial de l’Ordre du Soleil Flamboyant, veuillez m’ouvrir, j’ai une importante mission à remplir. »
Le plus grand reprit : « S'cusez nous M’sire ! C’est qu’à la nuit tombée y’a le couvre feu. On doit contrôler qui que c’est qui rentre dans la cité et puis avec toutes ces créatures qui rodent autour de l’enceinte…Vous comprenez ? Nous allons vous ouvrir de suite. »
« Je comprends ! Cependant pourriez vous m’indiquer où je pourrais trouver l’auberge du Cerf Rieur ? » Demanda Hartmann
Le plus petit prit la parole : « Bien sur M’sire vous n’avez qu’à suivre l’avenue principale et c’est sur la droite, vous pouvez pas la rater. »
« Merci soldat. » Répondit l’Averlandais.

Nandolf engagea sa monture sur l’avenue principale et obliqua sur la droite, il arriva devant l'établissement. Il mis pied à terre et confia sa monture au palefrenier de l’auberge.
« Donnez lui à boire et à manger ! Et un conseil l’ami, faites attention à vous il est plutôt bourru avec les personnes qui lui sont étrangères. » Dit-il tout en lui lançant une pièce de monnaie.
Il n’attendit pas la réponse et poussa la porte de l’auberge.
A son grand étonnement la salle était vide, seul l’aubergiste se tenait derrière son comptoir en essuyant machinalement une chope de bière. Nandolf s’avança :
« Bonsoir, vous pourriez peut être me renseigner, je cherche un dénommé Karl Werner ? »
« Karl Werner ? » Reprit l’aubergiste. «Il a quitté la ville ce matin, apparemment une affaire urgente l'attendait à Altdorf. Cependant il a laissé cette note et ces parchemins sur la table devant vous, à l’attention des personnes qui demanderaient à le voir.»
Nandolf s’approcha de la table où reposaient à coté d’un tas de parchemin, un encrier et sa plume. Sur la note laissée par Karl Werner on pouvait lire.

« A l’attention des volontaires voulant rejoindre l’Ordre de L’Aube Eternelle. »

Je vous serai grès de bien vouloir remplir consciencieusement l’un des parchemins mis à votre disposition puis de vous rendre à la taverne des "Lancettes Croisées" située dans la sainte cité d’Altdorf.
Une fois arrivée, demandez à voir Wilmar afin de lui remettre votre candidature.
Karl Werner.

« Altdorf ? » Il avait donc fait le déplacement jusqu'à Nuln en vain. Pourtant la missive du Maître de l’Ordre du Soleil Flamboyant stipulait bien qu’il aurait dû rencontrer ce Karl Werner ici même.
Mais le destin en avait décidé autrement.
« Ce n’est point grave, je prendrais le chemin d’Altdorf demain dès l’aube. Mais tout d’abord je dois remplir ce parchemin. »
Il s’assit à la table s’empara de la plume et commença à compléter le parchemin.

Race : Humain
Nom : Nandolf Hartmann
Taille : 1m95
Âge : 25 ans
Poids : 85 kg
Carrière : Chevalier du Soleil Flamboyant
Couleurs yeux : Bleu clair
Couleurs de cheveux : Blond
Divinité : Myrmidia
Lieu de naissance : Averheim
Père : Rodrik Hartmann

Quelles sont vos motivations ?
Mettre à votre service mon épée afin d’irradier de lumière, les forces de la Destruction et de protéger de mon bouclier l’Empire et nos Alliés de l’Ordre pour que s’arrêtent enfin leurs cauchemars.

Nandolf déposa la plume dans l’encrier, relut succinctement ce qu’il venait d’écrire. Il attendit que l’encre sèche puis roulât le parchemin. Il se leva et demanda à l’aubergiste l’une de ses meilleure chambre.
« Rien ne vaut une bonne nuit de sommeil dans une chambre spacieuse et confortable, surtout que la route qui m’attend demain risque d’être très longue. » Lança t’il à l’aubergiste.
Ce dernier tendit une clef dorée à Nandolf :
« Tenez Sire, la clef de votre chambre, c’est la première porte à gauche après l’escalier. Je vous souhaite une bonne nuit Chevalier.»
« Bonne nuit aubergiste.» Répondit Hartmann tout en montant les marches de l’escalier.

A l’aurore le Chevalier quitta l’Auberge du Cerf Rieur après avoir payé sa chambre et vivement remercié l’aubergiste et le palefrenier pour les services rendus. Mais au lieu de prendre la route pour Altdorf, le chevalier détourna sa monture vers les docks de Nuln où étaient stationnées les barges commerciales qui transportaient le minerai produit par les nains si précieux pour l’Empire.
En effet au milieu de la nuit Nandolf s’était résolu à emprunter les voies fluviales du Reik pour rallier Altdorf dans les plus brefs délais. Il avait assez perdu de temps comme cela.
Hartmann s’approcha de la première barge amarrée et interpella l’homme qui semblait être le maître à bord.
« Bonjour Capitaine, je suis le Chevalier Nandolf Hartmann de l’Ordre du Soleil Flamboyant, je dois promptement me rendre à Altdorf car une importante mission m’y attend. Accepteriez vous de me faire monter à bord ainsi que mon destrier ? Bien sur je vous payerai pour le voyage.»
« Bien sur Chevalier, soyez le bienvenu à bord, il se trouve que nous nous rendons également à Altdorf. De plus, vous avez beaucoup de chance que la barge ne soit pas pleine, sans quoi je n’aurais pu satisfaire votre requête. Faites donc monter votre cheval et veuillez l’attacher solidement sur le pont inférieur, nous partons sur le champs. »
Nandolf monta à bord suivit de son destrier. Les mouvements du bateau rendait nerveux Hélios. Le chevalier entrava solidement son cheval pour lui éviter de se blesser et par la même occasion d’endommager l’embarcation.

Alors que la cité de Nuln venait de disparaître à l’horizon le Capitaine invita Nandolf à le rejoindre dans sa cabine. Le Capitaine débuta :
« Je dois vous confier une chose, je refuse de recevoir de l’argent d’un Chevalier du Soleil Flamboyant, le voyage jusqu'à Altdorf vous est offert, prenez cela comme un service que je rends à l’Empire. Par les temps qui courent l’argent n’est pas la priorité ! Ce que nos alliés et l’Empire ont le plus besoin, ce sont des hommes forts comme vous, instruits et maîtrisant parfaitement les arcanes de la guerre ! »
Nandolf fut flatté par le compliment et remercia chaleureusement la bonté du Capitaine en lui serrant fermement la main :
« Merci infiniment, la Déesse Myrmidia et l’Empereur Karl Franz sauront vous le rendre. »
Le capitaine reprit : « Pardonnez ma curiosité mais quelle est donc cette importante mission qui vous attend à Altdorf ? »
« Tout ce que je peux vous dire c’est que l’Ordre des Chevaliers du Soleil Flamboyant souhaite apporter son soutien à une organisation militaire qui depuis le début des hostilités bataille sur tous les fronts pour le bien de l’Empire et de nos Alliés. Et la rencontre doit avoir lieu à Altdorf. D’ailleurs combien de temps reste t’il avant notre arrivée ? »
« Nous venons juste de dépasser le faubourg d’Autler, nous ne devrions plus tarder maintenant.» Confia le Capitaine
Les dires du capitaine se confirmèrent lorsque l’immense silhouette de la capitale de l’Empire émergea enfin de l’épaisse brume rouge cramoisi qui l’entourait.

Après avoir salué le Capitaine et son équipage, Nandolf fit descendre sa monture de la barge, il fit passé les reines par-dessus la tête d’Hélios de sorte qu'il puisse le maintenir tout en marchant à ses cotés.
Il quitta les docks d’Altdorf et s’engagea dans une petite artère du quartier commerçant. Nandolf aperçu alors devant lui une haute silhouette qui venait à sa rencontre, mais l’épaisse brume empêchait toute identification. A mesure que l’individu se rapprochait le chevalier discerna peu à peu les traits de son vis-à-vis. Il s’agissait d’un Elfe ou plutôt d’un Haut Elfe, encapuchonné dans une cape cachant ce qui semblait être une robe ainsi qu’une arme dans son dos. Nandolf l’interpella poliment :
« Bonjour noble Maître des Epées, je cherche la taverne des Lancettes Croisées. Connaissez vous cet endroit ? Je cherche à y rencontrer un certain Wilmar membre de l’Ordre de L’Aube Eternelle. »
Le Haut Elfe releva son visage et fixa de son regard jaune pâle le chevalier qui se tenait devant lui.
«Je ne connais ni de Wilmar ni l’Ordre auquel il appartient, par contre je sais où se trouve cette taverne, des amis à moi y ont leurs habitudes. » Dit-il sur un ton méfiant.
« Auriez vous l’obligeance de bien vouloir m’indiquer le chemin à suivre ? » Questionna Nandolf
« Bien sur Chevalier. Vous trouverez la taverne des Lancettes Croisées au bout de cette artère en tournant sur votre gauche après la boutique de l’apothicaire.» Rétorqua l’Elfe.
Nandolf le remercia brièvement et suivit l’itinéraire donné par le Maître des Epées.

Le chevalier et sa monture arrivèrent enfin devant la fameuse taverne.
Apres avoir attaché Hélios prêt de la mangeoire le chevalier s’engagea vers l’entrée.
Il poussa la lourde porte en bois où un symbole peint, de couleur blanche -§- attira quelques instants son attention.
En pénétrant dans la taverne la chaleur, la musique et les odeurs de sanglier à la bière l’assaillirent.
La taverne était pleine à craquer, on pouvait voir des nains, des elfes et des humains qui buvaient, riaient et bavardaient ensemble.
Hartmann se fraya tant bien que mal un chemin à travers la foule dansante en direction du comptoir. Visiblement son arrivée n’était pas passée inaperçu car il sentait de nombreux regards se poser sur lui.
Arrivée au comptoir, il retira son casque au panache coloré avant de s’adresser au tavernier impérial. Il haussa la voix afin de se faire entendre distinctement tout en brandissant le parchemin de l’Aube Eternelle.
« Bien le bonjour tavernier, pouvez- vous me renseigner ? Je cherche un dénommé Wilmar j’ai cet important document à lui remettre. »

Telarkhan avait à présent pris l'habitude de s'installer à une table du fond quand il attendait de nouveaux ordres. Ce qui lui permettait de se reposer et d'observer les potentielles futures recrues.
L'entrée du chevalier ne passa pas inaperçue, son armure de chevalier de l'ordre du soleil flamboyant contrastait largement avec les capes de voyage grises et marron qu'on voyait en majorité dans la taverne. Le chevalier lui paraissait bien jeune, et Telarkhan aperçu le parchemin dans ses mains. Les doutes furent donc balayés, c'était bien un nouveau postulant.
L'archimage fit un mouvement pour aller parler jeune homme, mais hésita, et finalement décida d'attendre de voir un des nain l'aborder (c'était le meilleur moyen que Telarkhan avait trouvé pour jauger la patience des gens). Il rabati la capuche de sa cape blanche sur sa tête, s'installa bien confortablement sur sa chaise et attendit donc l'intervention d'un de ses camarades.

* De par sa jeunesse dans les Montagnes Noires et de ses voyages qui le menèrent jusqu'à Nuln et les Montagnes Grises Thorginsson conaissaît mieux l'Empire que la majorité des Nains du Bord du Monde. Aussi lorsque l'on avait cherché queqlues volontaires pour aller acceuillir les nouvelles recrues a Altdorf, celui-ci s'était rapidement proposé pour le voyage. Le nain reconaissait bien la ville qu'il avait déjà vu il y avait une soixantaine d'année de cela ; et comme la première fois, il ne put s'empêcher de se dire que son Karak était bien plus empreint de grandiose que toutes les tours de la capitale humaine.
La taverne dans laquelle l'Ordre recevait ses postulants s'était vite remplit, de bien désinvoltes miliciens, des chasseurs crasseux, des bandits de grands chemins, quelques fanatiques, et ici et là des prètre-guerriers de Sigmar droits et rigides comme la justice dans leur robe pourpre. Dans ce brouhaha un chevalier, couvert d'une lourde armure ouvragée, portant sur son flanc une longue épée parfaitement entretenue fit son entrée. La discipline de fer, la volontée inflexible et la tenacité qui se lisait dans son regard ardent contrastait avec sa jeunesse.*

- Enfin quelque chose de convenable ... grommela le nain plus impressioné qu'il n'y paraissait.

*Le chevalier du Soleil flamboyant en appelait à un certain Wilmar que le Belegar ne conaissait pas. aussi s'abstient-il d'aller de l'avant saluer comme il le devrait le premier combattant de valeur de la journée.*

Lioudane s'approcha du jeune chevalier, le regarda de la tête aux pieds puis renifla.

Eh bien, jeune homme que veux tu à ce pauvre ivrogne de Wilmar ? Tu ne le trouvera pas ici, il doit être en train d'essayer de rentrer chez lui pour cuver sa bière. Offre moi donc une bière plutot que de courir après cet ivrogne, et explique moi pourquoi tu parais si pressé...

Visiblement le tavernier impériale était très occupé. Les nains installés à l'autre bout du comptoir lui commandaient bière sur bière si bien que la question du Chevalier resta sans réponse.

Nandolf s'installa à l'une des rares tables encore de libre et accosta l'une des charmantes serveuse qui travaillait dans cette taverne:
"Bonjour Mademoiselle, pourriez vous me servir une bière bien fraiche s'il vous plait ? Mon voyage m'a donné grande soif !"

Alors que la serveuse prenait commande, Nandolf remarqua le comportement quelque peut étrange d'un elfe assis à une table ronde.
En effet ce dernier s'était levé regardant en direction du chevalier mais s'était immédiatement ravisé en s'asseyant de nouveau à sa place.

Suis-je autant intimidant que cela ? Se demanda le Chevalier.

La serveuse revint vers le Chevalier et lui servit la chope de bière bien fraîche.
"Merci infiniment Mademoiselle !"

L'Averlandais bu une longue gorgée et reposa la chope sur la table.
Toute l'assistance lui jetait des regards de coté mais apparemment personne n'osait l'accoster, même pas ce maitre nain assis à la table en face qui semblait gromeler dans sa barbe tout en regardant le Chevalier.

Soudain un nain à crête rouge s'avança vers Nandolf en lui demandant de lui offrir une biere et de lui expliquer la raison de son empressement.

"Bonjour Maitre nain, je suis mandé par le Maître de l'Ordre des Chevaliers du Soleil pour renforcer vos rangs. Apparemment au Nord la situation est plus que désespérée ! Le temps nous est compté.
Si je ne me trompe pas vous devez appartenir à l'Ordre de l'Aube Eternelle. Voici mon parchemin d'enrôlement." Dit Nandolf tout en tendant le précieux document vers son interlocuteur.

*L'autre avait bien compris qu'il était épié de partout et lançait quelques regards circulaires afin de savoir qui oserait l'approcher. Le nain n'avait pas eu le temps de replongé dans sa chope lorsque les yeux de l'humain passérent rapidement sur lui tandis que le brise-fer le jaugeait.
Mais la bien-séance voulait que les maître de l'Ordre reçoivent en premier les nouveaux arrivants. Ceci fait, Thorginsson vida le ond de bière tiède qu'il lui restait et se leva péniblement de la chaise où il s'était enfoncé. Il se dirigea ensuite vers l'inconnu que Lioudane Le-sans-clan avait déjà accosté.*

- Holà chevalier! Cela faisait longtemps que je n'avais plus vu de membre de votre ordre; les temps sont donc si durs que les suivants de Mirmyda s'inféodent à une Guilde ?? quelque soient tes motivations une lame est toujours la bienvenue d'où qu'elle vienne !
Je suis Thorginsson Krag Barberoc fils de Kurginsson Thorgir Barberoc des Belegars de Karkak-Hirn. A qui ai-je le plaisir de m'adresser ??

Lioudane prit le parchemin que lui tendait le chevalier en rompit le sceau pour en lire le contenu.

Eh bien dit-moi, Nandolf, qu'est ce qui te fait croire que j'appartiens bien à l'Ordre que l'on t'a ordonné de rejoindre ? Nous sommes ici dans une taverne remplie d'aventuriers... Explique-moi donc pourquoi tu pense qu'un tueur comme moi aurait rejoins une telle compagnie

Lioudane passa la langue sur ses lévres séches, puis fit signe au tavernier d'apporter à boire pour le jeune humain et pour lui même...

Le Chevalier regarda le Tueur dans les yeux d'un air circonspect:
"Laissez moi vous expliquer maitre nain. Tout d'abord, vous semblez bien connaitre ce fameux Wilmar qui est connu pour être le contact privilégié de tous les volontaires voulant rejoindre les rangs de L'Aube Eternelle à Altdorf. Ensuite cette taverne est reconnue pour être l'avant poste du recrutement de cet Ordre. De plus la troublante similitude du tatouage que vous portez sur l'avant bras avec le symbole présent sur la porte de cette taverne et sur le parchemin que je viens de vous remettre, est sans équivoque. Vous appartenez à L'Ordre de L'Aube Eternelle ou je ne m'appelle pas Nandolf Hartmann !"
"D'ailleurs comment savez mon nom, jusqu'à présent je ne l'avais point mentionné ? Et pour votre part, hormis la certitude que j'ai de votre appartenance à L'Aube Eternelle, je n'ai pas encore eu le plaisir d'entendre votre nom."Prononça l'Averlandais après avoir marqué un temps d'arrêt.

Alors que Nandolf soumettait sa question au nain à crête rouge, un de ses semblables s'approcha de la table et se présenta.
En un coup d'œil le Chevalier sut qu'il s'agissait d'un Brisefer.
"Mes salutations, Thorginsson Krag Barberoc fils de Kurginsson Thorgir Barberoc, je suis ravi de faire votre connaissance. Pour ma part, je suis le Chevalier Nandolf Hartmann, membre de l'Ordre du Soleil Flamboyant et fervent défenseur de l'Empire."Dit le chevalier tout en invitant le Brisefer à s'installer à la table avant de poursuivre.
"Pour répondre à votre question, le Maitre des Templiers de Myrmidia s'intéresse de prêt à l'Aube Eternelle. Nul n'ignore que cette organisation militaire cherche encore activement des combattants pour grossir ses rangs. Les récents évènements au Nord l'ont alors poussé à m'envoyer auprès des membres de l'Aube Eternelle afin de leur prêter main forte et de leur assurer du soutien inconditionnel de l'Ordre des Chevaliers du Soleil Flamboyant dans la tourmente qui se prépare. Et si j'en crois vos paroles, vous semblez appartenir à cet Ordre. N'est-ce pas ?"

Le tavernier déposa sur la table les deux chopes de bière commandées par le Tueur, n'ayant pas encore fini la sienne et voyant la chope vide que le Brisefer tenait à la main, Nandolf posa le verre à hanse qui lui était destiné en face du Belegar.
"Vous prendrez bien une bière avec nous !"Dit le Chevalier tout en attendant la réponse de Thorginsson et celle du Tueur.

Avec plaisir mon gars...

Lioudane sourit et suivit Nandolf à une table libre.

Bonnes déductions l'ami... Toutefois si tu avais retiré ton casque avant d'entrer, tu aurais remarqué que Wilmar se tiens dérrière la table, couverte de parchemeins, à gauche de la porte d'entrée. Tu aurais aussi put voir qu'il est tout sauf ivre, comme tout bon soldat en service.
Lioudane sourit de nouveau en voyant la mine déconfite du chevalier.

Je dois te concéder que j'appartiens bien à l'Ordre de l'Aube Eternelle. Pour ton information, j'ai rapidement pris connaissance du contenu du parchemin que tu m'as remis et qui sera porté à l'attention des autres membres du Grand Conseil et de notre Vénérable. Mais je manque à tout mes devoirs, je suis Lioudane le sans clan, membre du Grand Conseil.

Soit le bienvenue en ces lieux. Notre hospitalité t'es acquise tant que nous prenions notre décision te concernant. Profite en pour faire connaissance avec ceux qui ne manquerons pas de passer par ici...

*En effet, quelques instants auparavant, alors que Nandolf levait le coude pour se désaltérer, le nain à crête rouge avait subrepticement fait disparaitre le parchemin sous la table afin d'en lire rapidement le contenu et l'avait remis instantanément sur la table près de lui. Si bien que le Chevalier en reposant sa chope de bière n'y avait vu que du feu.*

Le Tueur ayant terminé sa remarque hautement sarcastique, la réponse du Chevalier ne se fit pas attendre.
"Comment !? Wilmar est cette personne là derrière cette amoncellement de parchemin ?" Exulta Nandolf laissant l'espace d'un instant transparaitre sur son visage ses émotions.

Voyant le nain sourire à sa réaction, il éclata de rire à son tour.
"Ah ah ah ! Vous m'avez bien eu ! De toutes les manières, je n'aurai jamais pu savoir qu'il s'agissait de Wilmar. Vous êtes plutôt espiègle pour un nain mais qu'à cela ne tienne, permettez moi de vous offrir une bière."
"Et pour ce tour de malice laissez moi vous dire que ce n'est qu'à charge de revanche." Lança Nandolf tout en esquissant un sourire.

Après avoir longuement écouté le Tueur, Nandolf pris à son tour la parole.
"Eh Bien, je suis enchanté de vous connaitre Lioudane le sans clan, membre du Grand Conseil ! Merci de votre hospitalité ! J'ai hâte de pouvoir faire connaissance avec les autres membres de l'Aube Eternelle."

Après un temps d'arrêt, le Chevalier repris sur un ton plus grave.
"Avant que d'autres affaires ne requièrent votre attention, puis-je vous demander une faveur ?

La question à l'attention de Lioudane le sans clan resta en suspend.

L'entrée peu discrète d'un homme d'arme vêtu d'une armure de cuir poussiéreuse attira l'attention du chevalier.
L'homme en voyant Nandolf le salua et déclina son identité tout en demandant en retour à qui avait-il l'honneur de s'adresser.

"Bien le Bonjour, Garek Jung, depuis mon arrivée dans cette taverne, vous êtes le premier homme à venir me saluer ."
Dit Nandolf tout en serrant d'une poigne de fer, la main que l'homme venait de lui tendre.

"Cependant permettez moi de mettre votre parole en doute, lorsque vous prétendez que l'Aube Eternelle n'accepte que les adorateurs de Sigmar !
Pour votre gouverne, je viens de m'entretenir avec l'un des membres du Grand Conseil de l'Aube Eternelle, Lioudane le sans clan."
"Je ne sais pas si vous le connaissez, mais si le culte que je voue à Myrmidia était incompatible avec mon entrée dans leurs rangs, il aurait certainement été le premier à m'en faire part. Je pense qu'il est bien placé pour savoir ce genre détail." Rétorqua le chevalier avec un air amusé.
En effet Hartmann avait toutes les raisons de croire que l'homme en face de lui, bien que d'apparence amicale, essayait de le mettre à l'épreuve.

Après un temps de silence, il reprit.
"Vous semblez être un habitué, seriez vous un membre de l'Aube Eternelle ?" Questionna le chevalier alors qu'il s'apercevait qu'il ne s'était pas encore présenté.
"Pardonnez mon manque de politesse, je suis Nandolf Hartmann, Chevalier de l'Ordre du Soleil Flamboyant."
Et puis, Garek, épargnez moi donc vos "Sire" je vous prie et appelez moi Nandolf tout simplement."

Lioudane regarda Garek avec un sourire carnassier

Et dire que c'est toi qui nous tiens de tels propos, Garek. Dois-je te rappeler qu'un certains adorateur de ce dieu impie porte le même nom que toi au sein de nos ennemis de la confrerie Obscur.

Lioudane retourna son attention sur Nandolf

Demandez, mon brave, vous verrez bien si je vous accorde cette faveur...

Nandolf se retourna vers Lioudane le sans clan, le fixant droit dans les yeux Il respira profondément, faisant comprendre au nain à crête rouge que ce qu'il se préparait à lui demander était d'une importance capitale.

Lorsque votre Vénérable et les membres du Grand Conseil prendront leurs décisions me concernant, j'aimerai que vous leur rappeliez la raison de ma présence auprès de l’Aube Eternelle. Si je suis ici, c'est pour apporter l'humble Lumière du Soleil Flamboyant que me confère la Déesse Myrmidia, au Soleil Levant de votre Ordre, afin d’en faire perdurer son Eternité. Et cela pour le bien de l'Empire et de nos Alliés. J'espère qu'ils sauront entendre ma voix relayée par la votre."Prononça le chevalier sur un ton solennel.

Garek, fit mine de ne pas avoir entendu la remarque de Lioudane. Mais jeta un coup d'oeil furtif vers les répurgateurs présent dans l'assistance et fût soulagé de voir que tout le monde avait oublié cette fâcheuse histoire

[HRP] MDR c'est un coup bas Liou [/HRP]

heu... se problème je compte bien le régler dès que l'occasion se présentera...Garek géné par cette remarque fort judicieuse semblait décontenancé
Enfin salutation Nandolf soit le bienvenu en ces lieux
Garek balaya d'un revers de la main la fine couche de poussière sur ses vêtements laissant apparaiitre quelque peu un soleil flamboyant.
Au nom de notre engagement commun je t'invite à boire un verre Sire Nandolf...vous aussi Lioudane biensûr mais...ne criez pas si fort qu'un de ses impies d'Obscur porte le même nom que moi...certains ici n'ont pas toute votre clairvoyance.
Garek fit un clin d'oeil à Lioudane et enchaina vers le chevalier...
Alors dites moi quel était votre régiment d'affectation...personnellement c'était Middenheim?

Lorsque Garek d'un revers de main fit voler la fine pélicule de poussière qui recouvrait son armure de cuir, laissant apparaitre un soleil flamboyant, Nandolf ne put retenir son étonnement.

"Vous êtes donc un Chevalier du Soleil Flamboyant !?" Exulta Hartmann stupéfait.
"C'est avec plaisir que j'accepte votre verre Sire Garek !" Lança l'Averlandais agréablement surpris de trouver en ces lieux un de ses frères d'arme.

"Pour vous répondre, mon régiment est situé à Averheim, dans la province de prédilection des Chevaliers du Soleil Flamboyant et des Joueurs d'Epées. Vous dites venir de Middenheim, jusqu'a présent, j'ignorai que notre Ordre possédait un régiment au coeur de la tanière du loup blanc."

"Pardonnez ma curiosité Sire Garek, mais quelle est votre mission auprès de l'Aube Eternelle ?" Questionna Nandolf, tout en saisissant la chope de bierre que le tavernier venait de lui servir.
"Pour ma part j'ai reçu un ordre de mission émanant du Maitre de notre Ordre m'enjoignant de rejoindre au plus vite les combattants de l'Aube afin de leur préter main forte et de leur assurer du soutien des notres.
En est-il de même pour vous ?"

Aglaranna descendit les marches menant à l'étage de l'établissement et remarqua de suite le chevalier en armure complète. Elle tourna la tête et salua son confrère attablé près des marches.

Vous aussi, Maitre Telarkhan, vous observez cet ... humain, engoncé dans cette armure si grossière ? Pensez vous qu'ils sont aussi efficace au combats qu'ils le prétendent ? Je les imagine mal rivaliser avec les notres au combat. Peut-être pensent'ils retenir l'ennemi en faisant rempart de leur corps ...

Elle continua d'observer le nouveau venu avec insistance, appuyée sur son baton d'archimage.

"Il ne fait aucun doute que nos épéistes sont meilleurs, mais j'avoue penser que ces chevaliers peuvent faire d'excellent boucliers huma..enfin, d'excellents défenseur."

Telarkhan esquissa un sourir.

Alors que Nandolf attendait la réponse de Sire Garek, les grincements de l'escalier en bois détournèrent son attention.
En effet, une ravissante Asure vêtue d'une longue robe d'Archimage descendait lentement les marches en direction de la salle commune.
"Quelle grâce !" Ne put s'empêcher de penser l'Averlandais.

Elle salua l'un de ses congénères assis à une table.
Hartmann reconnu instantanément le Haut Elfe qui n'avait osé l'approcher lors de son arrivée. Jusqu'à présent, il était resté silencieux, à sa table, ne cessant d'observer les moindres faits et gestes du chevalier.

Les deux Elfes échangèrent quelques mots. Le bruit de la salle et la distance qui séparait les deux tables, interdisaient à Nandolf d'entendre leurs paroles. Mais le sourire en coin de l'Asur et les regards insistants de la belle Archimage, dans sa direction, ne pouvait tromper le chevalier quant au sujet de leur conversation... Il était bien question de lui.

Alors qu'il regardait furtivement en direction des deux mages , Nandolf eut toutes les peines du monde à se soustraire au regard envoutant de la Haute Elfe.
Puis se retournant vers Lioudane et Garek demanda.
"Connaissez-vous ces deux Archimages installés à la table près des escaliers ?"
"Cela fait quelques instants qu'ils ne cessent de me regarder. Pourquoi ne viennent-ils pas à notre table afin que nous fassions connaissance ou peut être attendent-ils que je fasse le premier pas ?"

Lioudane sourit en repensant à l'arrivée d'Aglaranna dans cette même auberge quelques mois plus tot

Effectivement et je crois que Garek a raison de vous mettre en garde contre la verve de cette noble dame. Sa répartie cinglante ne semble avoir d'égal que sa beauté et la noblesse de son lignage.
Son arrivée parmi, nous fut assez houleuse d'ailleurs. Quelques uns de mes frêres nains en ont eu les oreilles rougies par la colère.

Rassurez vous Nandolf, je soulignerai la raison de votre présence aux autres membres du Grand Conseil

Nandolf écouta longuement Sire Garek et lorsqu'il eut terminé, il prit à son tour la parole.
"Sire Garek, vous avez le mérite avec la poignée d'hommes dévoués à notre Déesse de contribuer à la renommé de notre Ordre à travers l'Empire.
De savoir que l'étendard du Soleil Flamboyant flotte sur la province du Middenland au milieu des bannières du loup blanc, me réchauffe le cœur.
Et pour cela Garek vous avez tout mon respect et mon admiration !" Complimenta Hartmann avant de reprendre.
"Croyez moi si d'aventure je me retrouvais à Middenheim, c'est avec plaisir que je ferais part de vos salutations au clerc de Myrmidia. Comment s'appelle t'il déjà ? Ah oui Uli Hanseher !"

"Concernant les raisons de votre incorporation à l'Aube Eternelle votre réponse me satisfait amplement et je vous comprend lorsque vous dites que les véritables ennemis sont les politiques !" Dit le chevalier, tout en fixant Garek dans les yeux.

"En Averland, depuis la mort du Comte Electeur, Marius Leitdorf, tué par le Chef de Guerre Orque, Gorbad Griffe de Fer, les nobles locaux ne cessent de se disputer pour savoir lequel d'entre eux aura la succession. " Révéla Hartmann tout en reprenant sa respiration pour poursuivre.

"Marius Leitdorf a bien laissé un successeur son fils Johann, mais les familles nobles le jugeant trop jeune pour reprendre le flambeau, l'ont écarté du siège qui lui revenait de droit."
"De voir tout ces nobles chevaliers perdre leur temps dans des querelles de pouvoir interminables alors que la situation au Nord est des plus inquiétantes, m'exaspère au plus haut point !"Lança Nandolf tout en serrant le point.

Puis reprenant peu à peu son calme, Nandolf résuma les informations que venaient de lui révéler Garek et Lioudane à propos des deux Asurs.
"Donc le Haut Elfe répond au nom de Telarkhan et la belle Asure se nomme "Dame" Aglaranna et si j'en crois vos paroles Sire Garek et Maitre Lioudane, cette dernière ne manque pas de caractère !"

A l'encontre de toute attente, le chevalier se leva et se dirigea vers la table où étaient installés les deux Hauts Elfes. Il salua en premier Aglaranna comme le voulaient les règles de bienséance que tout nobles se devaient de connaitre.
"Manaurë, Dame Aglaranna. Je suis Sire Nandolf Hartmann, Chevalier du Soleil Flamboyant, fervent défenseur de l'Empire et fils de la noble maison Hartmann."

Il lui tendit sa main ouverte, l'invitant à y déposer délicatement la sienne afin de lui faire un baise-main.