[EVENT] La Capture de Neeram

Sélène regarda son mentor partir avec le nouveau venu.

Elle regarda Harkon et s'approcha respectueusement de lui.

"Vénérable, puis-je vous demander une faveur ?

Je souhaiterai m'occuper de cet animal pour lui soutirer des renseignements. Je suis de plus en plus curieuse d'en savoir plus sur ses compagnons ...

Ai-je votre autorisation ?"

Vois ça avec le Gardien de l'Inquisition.

"Très bien vénérable, c'est que je m'adressai à vous car il vient juste de partir avec Wilbert.

Je vais donc attendre à côté de cet étrange chose qu'il revienne."

Il vaut mieux en effet.

* Le nain reposa ses fesses pour être semi-assis. Regarda le sol et poussant du pied un caillou *

Borgir et Wilbert marchèrent un moment , se racontant quelques anecdotes. Ils repassèrent devant la cour où ils étaient arrivés.
"Ah ! Merde ! Heureusement que tu es là Sélène... Je l'ai laissé ici le fourbe. Bon , on va l'emmener dans la grotte et l'emprisonner.
Aide moi s'il te plait"

Sélène se plaça au niveau de la tête du prisonnier et se baissa pour soulever le brancard.

Elle n'eut pas l'air effrayée ni inquiète à l'idée de se rapprocher de Neraam.

"Alors allons y !"
Borgir souleva la brancard et commenca à partir

Nandolf barra la route de Borgir et Sélène qui commençaient à transporter vers la grotte de l'Inquisition le Maraudeur encore inconscient allongé dans le brancard.

"Ce prisonnier n'est pas le prisonnier de l'Inquisition mais celui de l'Aube."

"Dois je vous rappeler Borgir que sans mon soutien au combat vous ne seriez peut être pas là entrain de décider du sort de ce Maraudeur."

"Je demande à ce que tous les combattants de l'Aube qui ont risqué leur vie pour cette mission assistent et prennent part à l'interrogatoire."

"Je préfère vous mettre en garde. Si vous comptez réserver l'interrogatoire uniquement aux membres de l'Inquisition vous devrez d'abord me passer sur le corps !" S'exclama le Chevalier tout en fixant du regard le répurgateur qui se tenait devant lui.

"Dois-je te rappeler que Harkon me fait confiance , et que l'Inquisition n'est pas séparée de l'Aube , mais agit pour ses desseins?
Laisse-moi passer et faire mon travail , et occupe-toi du tien.
Je te remercie de t'être battu avec moi , mais je peux dire la même chose dans l'autre sens. Si je n'avais pas été là tu n'aurais même pas pu trouver le chemin pour aller au camp Obscur.
Alors pousse-toi."

Nandolf resta stoïque devant Borgir Darkmoon, nullement impressionné faisant ainsi comprendre au répurgateur qu'il ne comptait pas lui laisser le passage.

"Puisque tu me tutois je vais en faire de même."

"Saches Répurgateur que je n'ai aucun ordre à recevoir de toi. En bon soldat respectueux de la hiérarchie, je me me plie uniquement aux ordres directs émanant du Grand Conseil ou de notre Vénérable Harkon." Lança l'Averlandais tout en tournant son regard vers le dirigeant de l'Aube.

Puis en revenant sur Borgir
"Tant qu'il ne m'aura pas ordonner de laisser uniquement les membres de l'Inquisition interroger le prisonnier. tu ne passeras pas."
"Les combattants qui se sont battus à tes cotés pour la capture de Neraam ont autant le droit que toi de prendre part à son interrogatoire."

Visiblement le Chevalier souhaitait que le Vénérable intervienne pour désamorcer la situation qui devenait de plus en plus tendu.

Borgir s'énerva
"Sélène , va me chercher Harkon s'il te plait, lui demanda-t-il calmement"
Il se tourna vers Nandolf
"C'est mon travail de juger et d'interroger les hérétiques. Je suis répurgateur et tu es Chevalier. Si tu veux juger quelqu'un , retourne à Kislev et suit un autre enseignement. Si la voie que tu as choisit de déplait , ne m'en fais pas subir les conséquences.
Voilà une bonne leçon pour moi...
"Emmenez un chevalier chercher un hérétique et il se prendra pour un répurgateur..."
Harkon va arriver , il va me laisser passer , et tu te pousseras Nandolf.
Sache que tu m'agaces et que c'est bien parce que tu fais partie de l'Aube que je ne te passe pas ma lame au travers de ton armure.
Tu es en train de retarder le jugement d'un hérétique qui Borgir restait toujours aussi droit et froid , ne montrant aucun signe de compassion pour Nandolf.pourrait à n'importe quel moment s'enfuir.
Misérable faible."

Lioudane pouffait tout près d'eux.

C'est pas le nez qu'il aurait dut te casser mais la machoire, comme ca tu la fermerait un peu, mon brave Borgir. Tu te rends compte qu'on entends que toi ici depuis ton retour ?

Si c'est de ramener un unique hérétique qui te met dans cet état, j'ose pas imaginer ce que ce sera une fois le conflit entamé ...

Je ne comprends pas bien en quoi la présence de Nandolf te génera lors de cet interrogatoire ?

* Harkon arriva à ce moment là. Il ouïe les derniers mots de Borgir. *

Borgir Darkmoon !

* Le nain venait de beugler, sa voix roc raisonnait. *

Maître Lioudane a raison.

Ce qui va se passer, c'est que le Seigneur Nandolf va vous suivre comme bon lui semble. Il n'aura pas à intervenir pour ne pas froisser vos travaux. Une fois la première phase d'interrogatoire terminé...oui il à intéret de vivre... le prisonnier ira dans les geoles de l'Aube Eternelle.
Quiconque ayant l'aval du Grand Conseil pourra obtenir une entrevue avec lui.

Borgir regarda chacun des trois opposants droit dans les yeux.
"Bien. C'est bien ce que je pensais. La confiance ne règne pas maîtresse ici. Et bien mon chef Nandolf , tu interrogeras toi-même cet hérétique , tu sembles apte à le faire.
Je refuse de juger le chaotique en présence d'un chevalier ou de quiconque. Ma décision est prise"

Lioudane secoua la tête en soupirant bruyamment.

T'en fait exprès ou tu es né comme ça ? Ce n'est pas une question de confiance... C'est juste que tu n'es peux-être pas le seul à avoir des question à poser...

Comme tu le dit si bien, l'Inquisition n'est pas séparée de l'Aube et en tant que telle elle se soumet aux décisions du Grand Conseil et du Vénérable, et toi avec !

Nous requérons donc que ceux qui le souhaitent puissent assister aux séances d'interrogatoires... c'est pas plus compliquer que cela. Nous ne mettons en doute ni tes compétences ni ta loyauté, Borgir.

* Dépité et calme, le nain hocha légèrement la tête de gauche à droite. *
La confiance....* murmure-t-il dans sa barbe. Il réalisa. Son sang ne fit qu'un tour en lui. *

Vous ne me ferez monter que haine avec tous vos comportements !

* Harkon sorti sa hache, se colla le buste contre Borgir, le dévorant du regard enragé. Il se collait comme pour le provoquer, attendant un coup de poing, une bousculade ou autre pretexte.*

La confiance ?!
La confiance ?! Crois tu que nous serions ici si il ne reignait pas la confiance ?..!
Crois tu que j'aurais pris le risque de réunir de speuples aussi différents si je n'avais pas confiance ?!
Crois tu que nous irions nous battre aux cotés d'âmes en qui nous n'avons pas confiance ?...!

* La haine...ou la douleur...transpirait sur le visage d'Harkon BriseCrane vraisemblablement agité en ce moment. *

Borgir ne bougea pas d'un poil lorsque Harkon porta sa hache vers sa tête. Il resta impassible comme à son habitude.
"Tu plaisantes Lioudane?
Tu ne dois pas te rendre compte de la honte que tu m'infliges.
Obliger un répurgateur à être suivi par un Chevalier dans son office ! Tu dis me faire confiance , mais tu ne me le montres pas. Si j'ai créé l'Inquisition c'est pour pouvoir répondre à ce genre de missions. J'ai maintes fois prêté serment à Harkon et à l'Aube Eternelle , et pour rien au monde je ne la tromperai.
Mais en retour , j'espérais une confiance réciproque.
Non Lioudane , je ne jugerai pas l'hérétique en présence de Nandolf , même si je lui suis extrêmement reconnaissant de m'avoir aidé à le capturer. C'est ma tâche , et je 'nai pas besoin de quelqu'un pour m'épier derrière."
Les épaules de Borgir montaient au fur et à mesure qu'il s'énervait.
"Harkon , je n'ai pas sortir d'armes et je ne le ferai pas car vous êtes mes frères , tous. Je voudrais donc que tu ranges ta hache vénérable.
Tu pourrais me tuer mille fois que ma décision ne changerait pas.
Je vois bien que tu es enervé. Sache que je le suis autant que toi , mais pas pour les mêmes raisons. Je te respecte énormément Harkon et je te suis loyal.
Malgré cela , je suis répurgateur et je ne peux me résoudre à interroger le chaotique en présence de quiconque autre qu'un répurgateur.
Prenez la décision qu'il vous plaira de prendre , je l'ai déja dit...é
Borgir regardait Harkon droit dans les yeux pendant sa dernière phrase
"... JE-SUIS-FORMEL"

Soit.

* Harkon reprit sont calme *

Je n'avais jamais vu un répurgateur laisser un interrogatoire passer sous ses doigts.
Tu as donc quartier libre Borgir.

Vako s'interposa devant Borgir.
Il parla d'un voix dure.

Je ne te le dirais qu'un seule fois.
je ne suis içi que depuis peu, mais je constate qu'il y a des divisions entre vous, elles sont cachées mais elles existent.

Il s'adressais aussi aux autres.

Et bien sachez que si vous voulez servir l'aube, alors il faut mettre vos caprices de côté car vous vous trouvez dans un conflict trop vaste pour vous préoccuper uniquement de vos envie.
Divisé et brisé, vous serez aussi facile à détruire que de vulgaire brindille, tandis que si vous êtes uni, vous serez plus résistant que le rocher qui surplombent la mer.

"Je te remercie Harkon, dit borgir posément"
Il se tourna vers l'elfe.
"Vako , c'est mon rôle d'interroger un hérétique. Je suis loyal au Grand Conseil , et c'est pourquoi je leur demande de me faire confiance dans ma tache. S'il advenait que le Grand Conseil te charge d'une mission dont tu es le seul qui a les compétences pour la mener à bien , crois-tu que j'aurais la prétention de vouloir t'accompagner? Certainement pas.
Je suis dans l'Aube Eternelle car je ne méprise aucune race et que pour moi le plus beau combat est celui qui se livrera lorsque nains , elfes et humains seront coudes à coudes.
Mais en dehors de ca , chacun son métier et le mien est de faire parler. Pas celui de Nandolf.
En revanche , je recpecte chacun d'entre vous , et je veux que vous le sachiez."

Vako écouta les paroles de Borgir et sut qu'il l'avait compri ses paroles.
Il sourit tristement.

Se que je veux dire, c'est que tu ne peux pas empêcher Nandolf de venir, à moin que tes méthodes soit dangereuses, ses son droits.
S'il veux apprendre il peux, il peux te regarder sans te déranger, et il ne te causera aucun probléme.

Il releva le visage.

Mais sache que jamais je ne dirais que je n'ai pas besoins d'aide. Sauf si le cas est extréme, comme tuer un vraie démons, bien sur.

Borgir écouta encore une fois Vako
"J'appliquerai les méthodes qu'il faudra pour faire parler un hérétique comme ce serviteur du clan Obscur.
Il faut que tu saches , maître Vako , que de tels créatures sont très difficiles à faire parler... Je devrai forcément employer des méthodes qui vous paraîtront cruelles, et je l'avoue.
Mais , si nous voulons tirer quelque chose de lui , je vous assure que c'est à ma porte qu'il faut frapper."
Borgir s'était calmé et il reprit posément
"La grotte dans laquelle l'Inquisition se cache est secrète. Personne ici hormis Harkon ne sait où elle se trouve.
C'est pourquoi je ne veux pas que Nandolf vienne avec moi
Dans le cas où il serait corrompu un jour , je ne veux pas qu'il puisse s'y rendre. Je tiens à la vie de chacun d'entre nous , et par conséquent je protège mes inquisiteurs. J'espère que vous me comprendrez... Personne n'est à l'abris du Chaos. La mort de Harts en est la preuve..., dit Borgir la voix triste"
Il fixa le sol comme pour se rappeler de son ami , et serra le poing.
"Mais cet hérétique parlera , je le jure au nom de Harts !"

Nandolf écouta longuement le répurgateur se retenant d'intervenir.

A chaque parole prononcé par Borgir le chevalier serrait de plus en plus fort les points canalisant toute sa fureur.

"Vous vous fourvoyez complètement Darkmoon. A vrai dire je ne vous envie absolument pas et pour rien au monde j'embrasserai la carrière de répurgateur.
Que voulez vous mon milieu social en a décidé autrement. Seuls les nobles ont le privilège de s'élever au rang de chevaliers de l'Empire."

"Que cela vous plaise ou non les répurgateurs ne sont pas les seuls à pouvoir interroger les ennemis de guerre. Je ne mets pas en doute vos compétences et votre agilité à manier vos engins de tortures pour entendre ce que vous voulez savoir. Nous savons tous de quoi sont capables vos semblables et je n'ai aucune prétention à vous remplacer dans ce rôle si c'est ce dont vous avez peur."

"Le ton que vous employez ne me plait guère et je vous demanderai de modérer vos propos. Pour qui vous vous prenez pour m'insulter de misérable faible."

"Il n'est absolument pas question de confiance comme viennent de le souligner le Vénérable et Lioudane. Et croyez moi sur parole si je prends part à l'interrogatoire je ne compte pas me limiter à vous observer mais bel et bien à poser les questions auxquelles vous n'auriez pas penser."

"Si vous tenez à ce que les quartiers de l'Inquisition restent secret, soit je le conçoit pleinement mais rien ne vous empêche de faire cet interrogatoire ailleurs que dans votre grotte. La géole de l'Aube semble un endroit réver. De plus les précédents hérétique que vous avez purifié comme vous vous plaisez à le dire n'étaient que de pauvres paysans instrumentalisés par Ademor pour délivrer son message. Croyez moi ce maraudeur ne sera pas aussi docile que ces pauvres victimes. De l'aide pourrait vous être utile."

"Ce que vous venez de dire frôle le conflit d'intérêt. La disparition d'Harts nous à tous profondément touché. Je sais que vous étiez un ami proche et je ne voudrais pas que vos émotions prennent le pas sur la mission qui nous a été confier. Certe le Maraudeur doit parler mais comme l'a souligner Harkon il doit vivre. Vous êtes un impulsif Borgir je vous connais maintenant mieux, c'est pourquoi je vous propose mon aide en vous laissant le soin de faire ce que vous savez le mieux. Faire parler."