[EVENT] La Capture de Neeram

La divergence d'opinion entre Borgir et le reste des membres avait accaparée son attention au point qu'elle en avait oublié pourquoi elle était venue ici.

Entendant Garek s'affaler, elle s'apercu qu'il avait perdu connaissance. L'Archimage se rendit prestement à ses cotés et commenca une brève incantation qui eu pour effet de faire reprendre connaissance au chevalier, puis entrepit un sortilège plus complexe qui stoppa le saignement et referma la plaie.

Il va me falloir deux volontaire pour transporter Garek dans un endroit où il pourra se reposer.

Sentant Garek prêt à protester.

Non, il n'est pas question que vous vous leviez, vous avez perdu trop de sang.

Nandolf se porta immédiatement au coté de son frère d'arme malgré sa jambe douloureuse et l'aida à se remettre debout.

"Je pensais que Soeur Katérina avait panser votre plaie. Vous vous sentez mieux maintenant ?"

Puis se retournant vers Dame Aglaranna.

"J'aurai également besoin que vous me prodiguiez vos soins Dame Aglaranna, je n'ai pas oser vous le dire mais ma jambe me lancine de plus en plus."

"Sœur Katérina ne m'a pas versé l'eau bénite pour me purifier et détecter un quelconque signe de corruption. Pouvez vous vérifier si je suis bien sain ?"

Borgir sourit à Nandolf
"Ma décision est prise. Je ne laisserai pas un chevalier m'assister dans une torture. Je sais pertinement que ce déchu sera difficile à interroger , je l'ai déja expliqué il y a cinq minutes.
Mais je te rassure Nandolf , je n'ai pas fait parlé que de pauvres paysans dans ma vie. L'Inquisition vien de naître , mais je suis répurgateur depuis maintenant plusieurs années.
Maintenant , si vous préferez juger cet hérétique dans les geôles de l'Aube , libre à vous. Mais vous vous passerez de mon aide , j'en suis navré. D'autre part , je suis impulsif comme vous êtes prétentieux... chacun ses défauts mon ami."
Borgir attendait le verdict d'Harkon.

Borgir.

Nous allons avoir une longue conversation en privée. En attendant et vu ce qui vient de se passer, le prisonnier ira dans les geoles et n'aura aucun interrogatoire.

* Harkon reprit *

Borgir, suit moi je te pris.

Vous, occupez vous du prisonnier et ammenez le aux geoles. Veillez à ce qu'il est les pieds et les mains soient enchainées et je veux deux gardes à ça cellule, et deux autres à l'entrée de l'ensemble des geoles, avec relève toutes les 8 heures.

Aglaranna sourit à Nandolf.

Je vous ai demandé il y a peu si vous vouliez que je vous soigne, mais avec tout ce chahut, vous n'avez pas du entendre.

Aglaranna s'accroupit et commenca à incanter, une lumière dorée naquit une fois de plus dans la paume de sa main. Elle la passa sur la jambe blessée du chevalier qui se sentit de suite mieux.

Cela devrait alller maintenant et vous n'avaient pas été souillé, ce sortilège vous aurez brulé sinon.

Nandolf, conduisez-le prisonnier aux gêoles avec Dame Sélène, je vous laisse mettre en place deux gardes pour le premier tour.

Par la suite, il me faudra des volontaires pour monter une partie des tours de garde car nous ne pouvons monopoliser les soldats chargés de la surveillance du camp.

J'en prendrai aussi ma part.

Lioudane s'approcha de Garek et regarda s'il y avait quelqu'un pour l'aider à la porter...

Borgir suivit Harkon.
Il se retourna vers Nandolf et lui lanca un regard foudroyeur
"Aglaranna réexamine Nandolf. Je crains qu'il ne soit corrompu."
Borgir sourit et se dit à lui même"J'aimerais tellement qu'il s'enfuie. Cela mettrait le nez dans Nandolf dans la merde. Hérétique possédé..."

Sélène avait suivi toute la scène, accroupie à côté de Maraudeur.

Elle le fixait dans les yeux, comme si elle pouvait lire dans son esprit.
Son comportement était étrange, puis elle sourit à la surprise de ceux qui la remarquèrent dans le tumulte général.

Il était encore une fois question d'Obscur et de cet Ademor. Elle se devait d'agir vite.

Elle ne comprit pas la réaction du Vénérable. C'était comme si la création de l'Inquisition n'était qu'apparence pour satisfaire Borgir. SI ce n'était pas la l'occasion de mettre au travail les deux répurgateurs vivants de l'Aube ...

Néanmoins, dans sa position, elle ne pouvait s'interposer ni se faire remarquer de trop. Travailler dans les geôles allait compliquer la situation, à cause d'une gueguerre de races. Encore une fois, elle avait raison de croire qu'un tel rassemblement compliquer sacrément la tâche. Elle comprenait mieux maintenant le péril que vivait les trois peuples de l'Ordre qui tentaient de survivre aux assauts de la Destruction.

Aux ordres données, Sélène se replaça pour soulever le brancard et mener le prisonnier dans les geoles.

"Je me porte volontaire pour le garder" annonça-t-elle sereinement

Nandolf ne répondit pas à la provocation de Borgir mais le fusilla du regard, laissant tout le loisir à Dame Aglaranna de rembarrer le Répurgateur à sa guise.

Visiblement Borgir cherchait à faire commettre une erreur au Chevalier en espérant qu'il s'emporte, touché dans sa fierté mais Nandolf n'allait pas lui donner ce plaisir.

Il suivit les instructions donné par Lioudane en saisissant les deux extrémités du brancard que Borgir venait de laisser.

"Ne vous inquietez pas Harkon il est déja solidement entravé." Prononça Nandolf tout en découvrant légèrement le drap qui recouvrait le corps de Neraam laissant apparaitre de solide chaine autour de ses poignets et de ses chevilles.

Il souleva le brancard en même temps que la répurgatrice.
"Allez Dame Sélène conduisons le prisonnier dans sa cellule."

Borgir avant de trop s'éloigner cria
"Sélène. Ne travaille pas avec Nandolf".

Aglaranna regarda Borgir s'éloigner avec un sourire désarmant, puis regarda ceux qui restaient autour d'elle

Je suis aussi certaine que Nandolf n'a pas été souillé par le Chaos que je le suis quand je dis que Borgir est plus borné qu'un nain et arrogant qu'un Asur. Il semble qu'il se gargarise de sa propre importance...

Se tournant vers Nandolf qui s'éloignait avec Sélène et le prisonnier.

Je viendrais protéger magiquement la cellule pour diminuer les facultés du prisonnier.

Les paroles du répurgateur arrivèrent distinctement aux oreilles du Chevalier.

Nandolf ne put s'empêcher de se dire à lui même.
"Ses visites à répétitions au Krak de l'Ordre du Saint Marteau ne l'ont décidément pas arrangé."

Puis à haute voix en regardant la répurgatrice.
"Vous avez entendu les ordres Sélène, nous devons apporter le prisonnier dans sa cellule. Alors ne trainons pas et je prendrai également le premier tour de garde avec vous."

Les deux impériaux arrivèrent devant la cellule.

Un garde ouvrit la porte et Sélène le congédia.
"Nous allons nous débrouiller, merci"

Moins de monde ne verrait Neraam, et mieux tout le monde se portera jugea-t-elle.

Elle observa les lieux.
(HRP : Serait-il possible d'avoir une description des lieux par les MJ svp ?)

Citation :

Nandolf et Sélène avaient pénétré dans l'ancien corps de garde du village d'origine. La batisse construite en pierre de taille comptais un étage, muni d'une tourelle, et un sous-sol où se trouvais des geôles humides.

Quand il pénêtrèrent dans les lieux, quatres gardes se trouvaient dans la pièce principale, l'un d'eux les avaient conduit aux cellules.

Le sous-sol abritant les cellules comptait six cachots, trois le long de chaque mur, séparés par un couloir central. La lumière du jour filtrait par une petite ouverture munie de vieux barreaux de fer.

En inspectant les lieux, Sélène les jugea inadaptées aux pratiques répurgatrices d'interrogatoire.

Il lui fallait parler avec Borgir le plus rapidement possible, il était le seul à pouvoir changer les choses.

A la limite, que les membres de l'expédition interrogent le prisonnier en prmeier et qu'on finisse le boulot.

Elle se tourna vers Nandolf,
"Comment vont se passer les gardes ? Il y a déjà quatre gardes pour garder les cachots, je me demande ce que nous pourrions garder de plus. Comment voyez-vous les choses ?"

"Tout d'abord Sélène aidez moi si vous le voulez bien. Nous allons procéder à l'incarcération du prisonnier." Il fit signe au garde qui les avaient conduit aux cellules d'ouvrir celle du fond à droite.

Sélène et Nandolf transportèrent le corps inanimé du maraudeur dans le cachot ouvert. Le Chevalier attrapa les chaines qui étaient solidement ancrées au mur, chacune des deux extrémités se terminaient par un collier de fer.

En plus des chaines qui retenaient prisonniers ses mains et ses pieds, il verrouilla le premier collier métallique autour du cou et le second autour du bras que le maraudeur pouvait faire muter à tout moment s'il venait à se réveiller, en une arme meurtrière.

Entravé de cette façon il était impossible au maraudeur de représenter une quelconque menace pour les personnes qui se trouvaient à l'intérieur du cachot.

Nandolf fit signe à la répurgatrice de sortir de la cellule et s'adressa au garde.
"Refermes la porte et verrouilles la à double tour. Maintenant remets les clefs du cachot à Dame Sélène. Nous allons assuré le premier tour de garde en attendant l'arrivée de Dame Aglaranna."

"Voici comment vont se passer les tours de gardes. Je comptes sur toi pour faire passer les ordres aux trois autres sentinelles. J'attends deux d'entre vous dans 4 heures pour venir nous relayer Dame Sélène et moi. Les deux suivants prendrons leur tour de garde lorsque vous aurez effectuer vos 4 heures. Personne ne doit pénétrer dans la cellule du prisonnier sans que le Grand Conseil n'en soit avertit et donne son accord. Je serai intransigeant sur ce point. Est ce clair soldat ?" Le garde acquiesça d'un signe de tête.

"Très bien, dis à tes compères de prendre du repos en attendant je te donne la charge d'assurer la surveillance de l'entrée du bâtiment."

La Répurgatrice regarde Nandolf donner ses ordres.

"Que comptez-vous faire pendant nos 4 heures de garde ? Interroger le prisonnier ? Je serai curieuse de lui parler un moment ..."

Le Chevalier qui se tenait en faction devant la porte du cachot tourna son regard vers la répurgatrice.

"Nous attendons les ordres Dame Sélène. Le Vénérable est à l'heure qu'il est entrain de s'expliquer avec Borgir. Ses ordres étaient clairs. Nous devions incarcérer le maraudeur dans les geôles, chose que nous venons de faire, et cela sans subir aucune forme d'interrogatoire."

"Donc jusqu'à nouvel ordre nous nous contenterons de garder un œil sur le prisonnier."

"Dame Aglaranna ne devrait maintenant plus tarder pour sécuriser de ses incantations protectrices, la cellule où est enfermé ce maraudeur."

"Très bien, si tel est la volonté de Conseil. Mais le temps est précieux et nous n'en avons guère car si Obscur est aussi important que tout le monde le pense ici, nous devôns nous attendre à de sérieuses représailles, cet Ademor ne laissera pas passer cet affront je présume."

Les lenteurs administratives de l'Empire ...

Le son d'une voix féminine résonne à mes oreilles.Suis-je en train de rêver ?

Non. Je le sais parce qu'avant même d'ouvrir les yeux je sens dans l'air ambiant une humidité à nulle autre pareille et je sais immédiatement où je me trouve : dans un cachot. De lourdes chaînes m'interdisent le moindre mouvement et de violentes courbatures accueillent ce retour à la conscience. Le tout est bien entendu immédiatement suivi par les commentaires insupportables de mes trois compagnons d'infortune, ainsi que le gargouillement de mon estomac affamé, pour couronner le tout...

- (K) Je l'avais bien dit que c'était une idée à la con !

- (S) Quoi ? Tu rigoles ou quoi t'as été le premier à foncer dans le tas ! C'est à cause de tes conneries si on en est là après tout...

- (T) N'ayez crainte. Cette situation n'est que temporaire.

- (S) Oh toi ferme-là ! Toujours optimiste, calme, môssieur je sais tout... Y'en a marre ! C'est toi qui a poussé Neraam à partir alors la ramène pas !

- (K) Ouais c'est vrai ça ! Mais... Si on sort d'ici on pourra bastonner ? Hein dit dit dit ?

- (T) *Soupir* Vous n'êtes décidément que deux enfants gâtés.

- (Neraam) LA FERME ! C'est de votre faute à tous ! Comme ça y a pas de jaloux... Je sens qu'on va bien se marrer tiens, enfermé dans un cachot moisi en attendant la torture. Vous feriez mieux de réfléchir à un moyen de sortir d'ici au lieu de me prendre la tête. Je veux plus vous entendre !

- (K / S / T) *Marmonnements inaudibles*

Après cet échange du plus haut intérêt, j'en oublie un instant dans quelle situation je me trouve et pousse un long soupir avant de lâcher un :

"Bordel, pas moyen d'être tranquille..."

Puis j'ouvre les yeux et m'aperçois qu'il y a bel et bien une Impérialiste en face de moi, de l'autre côté de la porte fermant l'accès à la cellule. Accompagnée du Chevalier qui m'a entamé les flancs avec son épée. Mais c'est moi qui dirige mon corps cette fois, et l'ironie de la situation, ainsi que son côté désespéré, l'emportent sur la Haine et provoque un fou rire que je ne peux contenir...

[HRP] J'apporte une innovation dans mon style d'écriture au niveau des trois Voix de Neraam. Certains le savent déjà mais je vais le redire pour plus de clarté : chacune de ses Voix se rapprochent d'un Dieu du Chaos en particulier, la dominante est bien sûr celle de Tzeentch, mais pas toujours ! Pour faciliter la compréhension des dialogues entre Neraam et ses Voix (ou les Voix entre Elles ^^) j'ai décidé de mettre entre parenthèses à qui appartient la Voix qui s'exprime. [/HRP]

Le prisonnier commençait à se réveiller et s'agiter, bougeant la tête dans tous les sens.

Sélène n'en pouvait plus de rester ici sans rien faire.

Des pas dans le couloir... Un nouveau compagnon de jeu peut-être ? A ma grande surprise, c'est un Haut-Elfe qui m'apparaît. Pas celui que j'avais affronté lors de ma capture mais un autre. Bah ! Ils se ressemblent tous de toutes façons : de longues oreilles et un air de fillette...

Je le regarde qui m'observe sans rien dire, me demandant ce qui lui passe par la tête. Ah combien j'aurais aimé être libre pour le réduire en bouillie sanguinolante, pensée ô combien réjouissante en cet instant qui me fais repartir dans un fou rire où transpire ma Folie toujours plus grandissante...

Malheureusement, la position plus qu'inconfortable dans laquelle je me trouve, et la faim, me font horriblement souffrir. Combinées à ma faiblesse actuelle elles m'empêchent de contrôler ma douleur. Et mon fou rire se termine par une violente quinte de toux, aussitôt suivie par un crachat sanguin en direction de l'Elfe.

"Regarde-moi bien. Si un jour nos chemins se croisent dans d'autres circonstances, c'est avec tes propres tripes que je t'étranglerais !"

Borgir était entré dans les geôles de l'Aube Eternelle.
Ses bottes de fer résonnaient dans le couloir de pierre.
Il s'avancait , la capuche baissée.
Il arriva devant la cage. Harkon arrivait derrière lui.
"Bonjour Torkaal. Comment vas-tu?"

L'elfe n'esquissa aucun signe aux paroles du chaotique, le fixant dans les yeux avec une expression froide, au bout d'un certain moment, des pas venant des escaliers firent se retourner le haut elfe.

Tandis qu'il voyait arriver Borgir suivit de Harkon, l'elfe s'écarta de la cellule, toujours dans un silence inquiètant, caressant le bas de son visage de sa main droite, en réfléchissant longuement.

Relevant son visage il murmura à Borgir

Bonjour Borgir, je venais voir le spécimen de l'inquisition.