[EVENT] La Capture de Neeram

"Nom de Sigmar, qu'il est lourd celui-la !" se plaignit la jeune Répurgatrice au moment de pénétrer dans la grotte.

Le brancard commençait à lui peser sur les bras ...

Elle regarda Borgir afin de savoir quelles étaient ses intentions concernant la suite des évènements.

Borgir demanda à Sélène
"On l'emmene d'abord en cellule , ou bien on le place directement sur la chaise de torture?"

Je propose de l'amener d'abord en cellule.

J'irai ensuite préparer quelques potions et j'airai chercher quelques accessoires qui pourraient nous être utile quand il se réveillera.

Aglaranna avait suivi les deux répurgateurs, s'interrogeant sur la façon dont le maraudeur avait fait pour rompre sont sort si rapidement. En fait elle était tellement absorbée dans ses pensées qu'elle n'avait même pas fait attention au chemin qu'ils empruntaient.

Relevant la tête, elle interrogea les deux humains

Où sommes nous ? S'agit-il de votre antre secrête ?

Oui mais tu devras sortir cet endroit de ta mémoire au plus vite.

Borgir aquiesca aux paroles de Sélène et emmena Neeram aux geôles de l'Inquisition avant qu'il ne se réveille encore.
Ils avancèrent avec le brancard et déposèrent Neeram dans la cellule.
Les barreaux étaient couverts de pointes tranchantes , ce qui trasnpercait la main de quiconque voudrait les toucher.
De grosses chaînes étaient solidement ancrées dans la pierre.
"On va l'attacher , si tu avais vu de quoi il est capable...
Il est très violent"
Borgir passa les chaînes autour des poignets et des chevilles de Neeram.

"Je sais de quoi il est capable, ne t'inquiètes, j'en sais peut être beaucoup plus sur lui que tu ne peux l'imaginer" pensa Sélène intérieurement avec un léger sourire sadique.

Ce que Sélène venait de dire ne plu pas à Borgir
"Explique-toi. Tu ne dois rien me cacher surtout pour un hérétique comme celui-ci !"

HRP : j'ai bien précisé que je pensai cela intérieurement, je ne l'ai donc pas dit, néanmoins, je vais faire une pirouette pour faire avancer la situation

"Tout le monde ici depuis que je suis arrivé parle d'Obscur et d'un certain Ademor. Les récits et légendes de vos affrontements sont monnaies courantes. J'ai eu l'occasion de lire un avis de recherche récupéré à Kislev le concernant."

Agalranna, voyant les deux répurgateurs attacher le prisonniers et se mettre à discuter, étudia la pièce.

C'est ce lieu que vous souhaitais que je protège magiquement ?

Disons que c'est ici qu'il va être enfermé, mais nous avons une autre salle d'interrogatoire.

Borgir fit signe à Sélène de la tête
"J'aimerais beaucoup voir ce livre lorsque nous aurons enfermé de façon sure cet hérétique.
Aglaranna , je veux bien que tu enchantes la prison.
Pour ce qui est de la salle de torture nous nous débrouillerons , ou bien nous aviserons plus tard."

Aglaranna traca les mêmes symboles que dans les gêoles du Corps de garde et commença à incanter son sortilège pour dévier les vents du chaos de ce lieux. Dans le même temps, le sortilège se dissipa dans le sous sol du corps de garde.

"Très bien. Le temps que le prisonnier se réveille. Je vais aller préparer mes potions et récupérer l'avis de recherche dans mes affaires. J'aurai sûrement besoin d'aller chercher quelques ingrédients en ville.

Je reviens ici d'ici une heure environ."

La Répurgatrice sortit de la grotte pour partir se préparer pour l'interrogatoire qui aura lieu avec Borgir.

"Très bien Sélène. Sois de retour le plus rapidement possible"
Borgir regardait Aglaranna qui incantait ses formules magiques.
Il engagea la conversation
"Dis-moi , est-ce que n'importe qui peut devenir mage , ou faut-il être prédisposé? Et comment les jeunes enfants de chez vous le deviennent?"

Aglaranna termina son incantation visiblement fatiguée.

Aglaranna avait entendu la question de Borgir, mais ne pouvait se permettre d'interrompre son incantation pour discuter.

En fait, tous les Asurs pratiquent un peu de magie, mais ceux qui deviennent mages possèdent effectivement une certaine affinités avec les vents de magie. Parmis ceux-là, certains possèdent ce que l'on appelle "le Don". Seul eux deviennent Archimages et sont capable de maitriser des puissances dépassant les rêves les plus fous des membres de vos collèges de magie.

Revenant, à des questions plus terres à terres, Aglaranna embrassa la pièce du regards.

J'ai fini de protéger cette pièce. Si vous n'avez plus besoin de moi, je vais me retirer.

Une heure et demie plus tard, la Répurgatrice revint dans la grotte chargée d'un grand sac dont on pouvait se demander tout ce qu'il pouvait contenir.

"Me revoila, Borgir. J'ai croisé Aglaranna en arrivant. J'espère qu'elle ne divulguera pas l'emplacement de la grotte. Comment comptez-vous procéder pour l'interrogatoire quand le Maraudeur sera réveillé ?"

Borgir réfléchit un moment puis répondit"On commencera par la chaîse de torture.On verra bien ce que ca donne...
Je vais aller veiller devant la prison. Si tu veux te reposer un moment , tu peux. J'ai aménagé quelques tappis de paille dans la salle commune. Tu m'aides beaucoup Sélène , et je t'en remercie."

(Petite parenthèse HRP pour vous signaler que j'ai deux semaines monstrueuses qui s'annoncent donc je ne garanti pas une fréquence de passage énorme !)

Le brouillard emprisonnant ma conscience finit par se dissiper à nouveau, j'ouvre les yeux et constate que la situation n'a pas vraiment changée. J'ai juste été déplacé et il ne fait aucun doute que les "choses sérieuses" vont commencer d'ici peu. J'en profite donc pour me "reposer" du mieux possible en attendant...

Sélène regardait le Maraudeur droit dans les yeux et ne lachait pas son regard depuis son réveil. Nul besoin de parole, ils se comprenaient et chacun comprenait ce qu'il aurait à faire.

Citation :

Plus tard, alors que le soir approche et que les gens de l'Aube Eternelle se détendent dans la taverne après une journée arassante, un coup sourd retenti à la porte.

Wilcomb, l'aubergiste s'y rend mais ne remarque personne, s'apprêtant à refermer la porte nombreux sont ceux qui peuvent voir un étrange parchemin maintenu en place par un poignard ensanglanté.

Wilcomb s'écarte, la visage blafard,... on pourrait croire qu'il vient de voir son pire cauchemard se réaliser...

Le Chevalier Nandolf était tranquillement attablé au coin de la salle non loin de l'entrée.

Il regarda du coin de l'œil l'aubergiste se diriger vers l'entrée, alerté par un bruit sourd porté sur la porte de son établissement. Visiblement c'était encore le coup de ces marmots qui s'amusaient à taper aux portes des maisons.

Alors que l'aubergiste s'apprêtait à refermer la porte, ce dernier s'écarta de l'entrée, le visage blême affichant un profond malaise que l'Averlandais n'eut aucun mal à discerner.

"Que se passe t'il Wilcomb ? Qu'avez vous vu ?" Questionna le Chevalier, l'air inquiet, tout en se portant à la hauteur de l'aubergiste.

En jetant un regard à l'extérieur, il remarqua immédiatement le poignard ensanglanté, planté dans le bois de la porte, retenant à son extrémité, un étrange parchemin.

Hartmann tira d'un coup sec sur le manche du poignard et s'empara du parchemin.

"Vous ! Allez quérir immédiatement le Vénérable et les membres du Grand Conseil ! Dites leurs que c'est urgent." Lança Sire Hartmann à l'attention d'un garde qui s'était approché, intrigué par cet attroupement près de l'entrée.

Le garde exécuta l'ordre qui venait de lui être donné et disparut en courant vers les quartiers de l'Aube Eternelle.

Citation :

Le papier du parchemin était étrangement souple... peut-être parce que ce n'en était pas.

Nandolf put s'apercevoir qu'il s'agissait de peau, couverte à son revers de sang encore frais. L'écriture fine recouvrant le parchemin semblait elle aussi avoir était tracé avec du sang. Le chevalier pouvait y lire :

Citation :

[i]Craignez nous, Membres de l’Aube Eternelle car l’Obscurité a envahi votre Ordre … Convertissez vous ou préparez vous à périr dans d’atroces souffrances


Ademor Le Sombre

Je n'ai pas la moindre idée du temps qu'il s'est écoulé depuis mon transfert, mais je sens que je n'ai pas besoin de feindre le sommeil plus longtemps. Ouvrant à nouveau les yeux, je constate que la jeune Répurgatrice me fixe encore. Feignant de ne pas la voir, j'observe soigneusement ma nouvelle cellule, afin de parfaitement mémoriser l'emplacement de la moindre pierre, de la moindre fissure, et ce afin qu'aucun détail ne m'échappe. Mon estomac émet soudainement un gargouillis révélateur qui me rappelle que je n'ai rien avalé depuis plusieurs jours.

- Je me demande si ils comptent me torturer bientôt ou si je serais mort de faim avant !

Durant ce court moment j'avais oublié que mes Voix étaient muettes, réduites au silence par la Magie Elfique. La pensée de mourir de faim me fait malgré tout rire aux larmes...

Borgir se leva et alla au quartier de l'Aube en laissant seule Sélène avec le chaotique emprisonné.
Il en revint avec des morceaux de viande , le genre de viande crue qu'on donne au chiens dans l'Empire.
Il la jetta dans la cellule de l'hérétique
"Tiens , voilà ton repas misérable. Profite des dernières fois où tu pourras manger."
Borgir cracha sur la viande et sortit de la cellule. Il se rassît sur sa chaise , sans arrêter de fixer le chaotique.