[EVENT] La Capture de Neeram

Je souris en réponse au comportement du Répurgateur et lui dit :

"Et je suis supposé manger comment en étant ancré dans le mur ? Cette jolie frimousse innocente veut-elle bien me nourrir ?" demandais-je en indiquant sa camarade.

"Je me tiendrais tranquille, la maudite Magie de votre amie Elfe est très efficace, l'accueil de cet hôtel est particulièrement chaleureux, je le recommanderais à mes amis !"

Pendant ce temps là, dans l'auberge de l'Aube Eternelle...

Le Chevalier observa de plus près l'étrange parchemin qu'il tenait toujours dans son gantelet.
La remarquable souplesse de cette missive lui rappelait étrangement celle d'une peau fraichement écorchée peut être bien humaine...

En poussant davantage son examen Hartmann découvrit le contenu de la missive inscrit en lettre de sang.

C'était une lettre d'avertissement ou plutôt de menace à l'encontre de l'Aube Eternelle signée de la main de leur ennemi juré Ademor le Sombre.

"Cet avertissement n'est pas à prendre à la légère et présage peut être de futures représailles." Pensa intérieurement le Chevalier.

"Mais que font le Vénérable et les membres du Grand Conseil ?" Lança à haute voix Nandolf qui commençait à trouver le temps long.

"J'espère que ce garde ne s'est pas perdu en chemin."

Lioudane arrivait tranquillement à la taverne. Il venait de croiser un garde hors d'haleine courant comme un dératé.

Entrant, il salua Nandolf, qui se tenait là, sans vraiment lui prêter attention et fit signe à Wilcomb.

Sert moi donc une Bugman bien fraiche l'ami, j'ai grand soif !

Il se dirigea vers le comptoir et y prit un siège pour déguster sa bière...

Vako marchait dans le camp depuis un certain temps, lorsqu'il vit passer un garde. Celui-ci venait tous droit de l'auberge.
Il s'y dirigea et y entra. Il s'adressa à Lioudane.

Où allait le garde, à l'extérieur?

Nandolf ne remarqua pas l'entrée de Lioudane Le sans Clan qui s'installa confortablement au comptoir en commandant une bière bien fraiche.

Son regard se fixa sur Maitre Vako qui venait de rentrer dans l'auberge. Curieux de savoir à qui s'adressait la question qu'il venait de soulever, le Chevalier s'approcha du comptoir remarquant alors seulement la présence du membre du Grand Conseil.

Nandolf entra dans la discussion en répondant à la question de l'Asur.

"Il était censé quérir au plus vite le Vénérable et les membres du Grand Conseil. Mais puisque vous êtes là Lioudane je me dois de vous remettre ceci."

"Je vous laisse le soin d'en prendre connaissance par vous même." Dit Hartmann d'une voix grave et solennelle tout en déposant sur le comptoir devant Lioudane, le poignard et le morceau de peau ensanglanté.

L'heure était grave...

Le garde trouva enfin Harkon BriseCrane. Il l'avait cherché dans son bureau, aux geoles, à la tour principale, à la salle des évènements mais en vint. L'importance était de tel qu'il refit un tour du camp. Il rencontra alors le dirigeant de l'Aube Eternelle dans son bureau.
Lorsqu'il pénétra dans la pièce, le nain referma violamment un gros livre rouge, renforcé par des bordures métalique. Le nain le cadenassa en foudroyant des yeux le soldat qui venait de pénétrer dans son bureau.

- Qu'y a-t-il ?
- Herr Hartmann m'envoi vous quéris Vénérable.

Le nain se leva tout en questionnant le soldat.

- Il se passe quoi ? tu as l'air essouflé ?
- Oui, Harkon BriseCrane. Cela semblait très urgent.

Le nain enfourna le livre dans une besace qu'il prit avec lui et suivit l'humain sans plus attendre.

Lioudane prit le morceau de peau que lui tendait le chevalier et le parcouru du regard.

Je suppose que ce garde que j'ai croisé en route, courant comme s'il avait une horde d'orque au cul, allait cherché le vénérable ?

Il parla à haute voix, plus pour lui-même que pour l'assemblée

Je ne doute pas qu'il sera bientôt là et je préfère celà car je pense que si ce sombre erre a pû placarder cela sur la porte de l'auberge sans que personne ne le voit faire, nous avons un grave problème.

Reprenant ses esprits.

Harkon ne devrait plus tarder. Inutile de doubler encore la garde, je pense que cela ne servirai à rien. Je pense qu'il va falloir que l'Inquisition fasse deux choses à la fois... interroger son prisonnier et mener cette enquète...

Lioudane chercha du regard l'un des membres de cet institution

Jamais là où l'on a besoin d'eux... bien entendu...

Harkon arriva auprès de Lioudane, Nandolf et Vako.

- Que se passe-t-il ? dit il en regardant le chevalier

Pendant ce temps dans la grotte de l'Inquisition
Borgir sourit du coin des lèvres et répondit d'une voix sarcastique à l'hérétique.
"Si tu veux manger , débrouille-toi pour l'attraper.
Je ne tiens pas à ce que la maison aie une bonne réputation."
Borgir ne bougea pas de sa chaise

Lioudane montra le parchemin en peau au Vénérable pour toute réponse, laissant le soin à Nandolf d'expliquer les faits...

Le Chevalier répondit à la première question de Maitre Lioudane.

"Oui et je pense que depuis le temps qu'il est parti, il a dû trouvé le Vénérable. Il ne devrait plus tarder maintenant."

Au même instant le Vénérable pénétra dans l'auberge et s'enquit de la situation en questionnant Hartmann.

Pour toute réponse Lioudane lui remit le morceau de peau où était inscrit en lettre de sang le funeste message d'Ademor le Sombre.

Observant la réaction du Vénérable, le Chevalier débuta le récit de ce qui s'était passé.
"Nous étions tous entrain de nous reposer dans l'auberge quand un coup sourd fut donné sur la porte d'entrée. Notre cher Wilcomb, ici présent, alerté par ce bruit s'est approché de l'entrée et a ouvert la porte pour voir de quoi il en retournait. J'ai tout d'abord cru que c'était encore le coup de ces garçons d'écurie qui ne cessent de jouer les plaisantins en frappant aux portes et en déguerpissant le plus vite possible. Mais non, Wilcomb s'apprêtait à refermer la porte n'ayant vu personne à l'extérieur, quand soudain son regard s'est figé sur quelque chose. Son visage est devenu blanc comme s'il avait vu son pire cauchemar se réaliser devant lui."

"Inquiet, je me suis approché de Wilcomb tout en lui demandant ce qu'il avait vu. C'est alors que j'ai moi même découvert la raison de son malaise. Un poignard ensanglanté retenait accroché à la porte ce morceau de peau fraichement écorchée que vous tenez en ce moment dans vos mains." Commenta Nandolf tout en désignant le parchemin ensanglanté que tenait le Vénérable.

Le Chevalier poursuivit son récit.
"Je me suis emparé du poignard et du parchemin. Avant même de l'examiner de plus près je me doutais que cette missive provenait du clan Obscur, c'est pourquoi j'ai envoyé ce garde pour vous prévenir au plus vite ainsi que les membres du Grand Conseil. Apparemment il n'a pas dû vous trouver tout de suite et il n'a pas dû non plus rencontrer Lioudane qui est entré dans l'auberge quelques minutes après son départ. J'ai donc remis à Lioudane le poignard et le parchemin retrouvés plantés à l'extérieur de la porte, lui laissant le soin de prendre connaissance par lui même de son contenue. La suite vous la connaissez..."

Le Chevalier ne put s'empêcher de faire part de ses interrogations au Vénérable et à Maitre Lioudane.
"Comment cela est il possible ? Comment cette missive et ce poignard ont put parvenir jusqu'ici, au cœur de notre quartier général sans qu'aucun gardes ne remarquent quoi que ce soit ?"

"Il est impossible que celui qui ai placardé ce message vienne de l'extérieur du camp..." En prononçant ces paroles Hartmann réalisa que l'auteur de cet acte pouvait très bien être parmis eux quelque part à l'intérieur du quartier général.

"Non ! Je ne peux croire qu'il s'agisse là, d'un acte des nôtres servant les sombres desseins de ces pourritures !" Lança t'il à haute voix après avoir marqué un temps d'arrêt.

"Le message de ce parchemin prétend que l'Obscurité a envahit notre Ordre...S'agirait-il d'un espion à la solde d'Obscur ayant infiltré nos rangs ? Nous n'en avons aucune certitude et ce message ne fait qu'amplifier nos doutes. Nous devons mettre au clair cette affaire et le plus vite sera le mieux."

Sur ces dernières paroles le Seigneur Hartmann se tut et serra le point rageusement laissant le Vénérable et Maitre Lioudane face à ses questions.

Il fallait agir et vite...

Harkon mesurait très bien l'ampleur de la situation, peut être bien plus encore. Il avait déjà eu son sixième sens en alerte lorsque l'on ramena le prisonnier. Mais là, le messsage était clair. L'ennemi vient de l'intérieur. Cela ne dit en aucun cas se savoir.

- Chevalier Nandolf, Maître Lioudane, venez avec moi, dit le nain laissant sur place l'haut elfe Vako.

BriseCrane se retira à l'écart alors qu'il donna ses ordres.

- Nandolf, active la cohorte impériale pour renforcer les défenses. Nous devons montrer que nous nous inquiétons du danger qui pourrait venir de l'extérieur pour endormi l'ennemi et mieux agir de l'intérieur. Tiens toi aussi et surtotu prêt, lorsque l'ennemi sera débusqué, s'il est bien parmis nous, devra être maîtrisé et capturé si possible vivant. Il faudra agir vite et donc se tenir en alerte.
Lioudane, contact Borgir pour qu'il soit prévenu de ce qui s'est passé, qu'il organise une enquête immédiate des plus discrètes dans tout le quartier général, en n'en parlant qu'à un minimum de personne. Je rappel que nous devons montrer que nous ne pensons pas que l'ennemi vient de l'intérieur, mais de l'extérieur, d'une galerie souterraine ou autre.
Je vais me charger de tenir informer le reste du Grand Conseil et expliqué à Vako la version officielle de notre action, dit le nain en laissant le parchemin à Lioudane.

Dans la Grotte de l'Inquisition
"... et là , je lui enfoncai ma lame en travers du corps. Jamais je n'avais vu une céature aussi puissante. Il faisait partie du Clan Obscur. Son nom est Kronor. Depuis ce jour c'est mon ennemi juré."
Borgir racontait l'histoire de la libération de Harts et de son combat contre le guerrier de tzeentch Kronor.
Il regarda le chaotique essayer d'attraper le morceau de viande crue. Il sourit et cria
"Allez ! Tu peux y arriver hahaha ! "

HRP/ Je viens de recevoir un MP de Séléne, elle est clouée au lit avec la grippe et n'est pas en état de suivre l'event donc si on peux faire un petit stand by pour qu'elle puisse poursuivre ca lui ferait plaisir /HRP

HRP Aucun souci on stoppe /HRP

Avant que le Vénérable ne se retire le Seigneur Hartmann fixa le nain de ses yeux bleu pour attirer son attention.

"Vénérable, seule, la Cohorte Impériale ne pourra pas remplir cette mission. Nos effectifs sont trop maigres pour le moment. J'ai bien peur que le soutien de Dame Althéa et de Sire Garek qui se remet lentement de sa blessure, ne soit suffisant pour renforcer les défenses de notre camp." Prononça le Chevalier visiblement contrarié.

L'Averlander réfléchit quelques instants tout en se caressant le menton de la main droite. Soudain son visage s'illumina comme s'il venait de trouver la solution au problème.

"Voici ce que je peux vous proposer. Je compte parmi les gardes du campement un homme de confiance que je pourrais envoyer comme messager au château de ma famille à Averheim, pour demander le renfort temporaire d'une dizaine de soldats loyaux et fidèles aux Hartmann. Il est certain que mon père ne refusera pas cette demande, il a toujours sut me venir en aide quand j'avais besoin de lui. Le garde en qui j'ai une confiance aveugle est lui même un Averlander de pure souche, il connait cette province mieux que quiconque et avec l'aide d'un bon destrier il pourra arriver dès ce soir au porte du château avec la missive écrite de ma main, que je lui aurai remis." Chuchota Nandolf tout en se rapprochant de Lioudane et du Vénérable pour que ces derniers l'entendent distinctement.

"Ce détachement de troupes étranger à l'Aube Eternelle pourrait également berner l'ennemi en lui faisant croire que nous nous attendons à une menace provenant de l'extérieur du quartier général." Fit remarquer Nandolf pour persuader le Vénérable et Maitre Lioudane tout en continuant de chuchoter.

"Harkon, je n'attends plus que votre accord et je rédige cette demande de renfort sur le champ. Avec un peu de chance les troupes de ma famille arriveront demain matin dès l'aube."

Vako avait vu le vénérable se retirer à l'écart et parler avec Lioudane et Nandolf.
Il ne saisit que des brides de leur conversation, mais suffisamment pour comprendre de quoi ils parlaient.
Toutefois son visage ne laissa transparaitre aucune émotion.

(HRP/ Harkon, il faut que tu pense au faite que les elfes ont une ouïe bien plus fine que celles des humains ou des nains. J'ai essayé de limité se qu'il entend, mais si je veux le jouer correctement, je ne peux pas le rendre sourds!/HRP)
EDIT HARKON : ben oui mais y a pas de souci, tu aurais même pu le faire jouer qu'il entende tout

HRP / Bon je viens d'avoir des nouvelles de Séléne quant à son absence prolongée. Elle est de nouveau opérationnelle, ce qui signifie que nous pouvons reprendre la suite de l'Event. /HRP


Lioudane avisa un des gardes qui s'était réunis ici.

Fait quérir Borgir Darkmoon, nous avons besoin de ses services en ce lieu pour enquêter. Dit lui qu'il vienne sur le champ, il aura tout le loisir d'interroger son prisonnier plus tard.

Lioudane retomba dans le silence, réflechissant aux implications de cette lettre menacante...

Borgir vit un garde arriver le souffle coupé tellement il avait couru.
"Maître Borgir , Maître Lioudane vous fait quérir. Il veut que vous le rejoingniiez dans les plus brefs délais"
Borgir répondit
"Très bien , tu restes ici et tu surveilles l'hérétique. Ne t'approche pas de la cage et ne l'écoute pas parler."
Borgir partit de la grotte en courant.
Il arriva devant Lioudane , qui était assis dans un des bâtiments du quartier général de l'Aube Eternelle.

Le soudain départ du Répurgateur me fait temporairement oublier ma faim. La curiosité me titilles et diverses idées germent dans mon esprit... Après quelques instants de réflexions je décide de terminer ce que j'avais entrepris un peu plus tôt et mes efforts sont finalement récompensés. La nourriture est immonde, mais j'ai déjà mangé bien pire lors de mes errances, aussi je ne prêtes pas attention à ce détail et mastique bien pour récupérer un maximum d'énergie.

Mon repas terminé, je m'adosse contre le mur de ma cellule et j'essaie tant bien que mal de me reposer. Je souris en pensant qu'étrangement, le tumulte de mes Voix commence à me manquer sérieusement. Je prend soudainement conscience de la place qu'Elles occupent réellement dans ma vie depuis ces dernières années.

"Intéressant..." me dis-je avant de me mettre à somnoler.

Lioudane, qui n'avait pas quitté la taverne, montra à Borgir la sanglante missive retrouvée quelques dizaines de minutes plus tot poignardée sur la porte.

Borgir, j'ai besoin de ton aide à se sujet, je veux ton avis là dessus. Ensuite, il faudra certainement que tu enquête pour savoir comment cela à pu arriver...

"Allez sans crainte" répondit la jeune femme au ton autoritaire de Borgir, un sourire se dessina sur son visage.

Elle se retourna vers le prisonnier et le fixa du regard, cherchant à sonder son esprit alors que celui-ci mastiquait un bout de viande crue.

Elle le laissa faire, et attendit le bon moment pour agir.